Le ministre italien de l’Économie Giancarlo Giorgetti s’est montré confiant quant à l’issue l’issue des négociations avec Lufthansa Group sur une entrée au capital d’ITA Airways, lors d’une audition au Sénat italien jeudi.
Giancarlo Giorgetti a souligné qu’elles étaient «très, très avancées». «Bien sûr, il s’agit d’une négociation complexe, avec de nombreuses variables, mais je pense pouvoir dire que dans quelques jours, nous aurons un résultat qui, je l’espère évidemment, sera favorable», a-t-il assuré.
La veille, le président d’ITA Airways, Antonio Turicchi, avait déclaré que «la transaction avec Lufthansa est maintenant définie dans sa structure». «Il est possible que quelqu’un veuille changer une virgule, mais cela fait partie de la négociation», a-t-il ajouté. Le gouvernement de Rome et Lufthansa Group avaient ouvert fin janvier des négociations exclusives sur le rachat par le groupe aérien allemand d’une participation dans ITA Airways. Rome et Lufthansa Group ont déjà approuvé sur un «plan industriel commun» pour développer ITA Airways.
Reste à s’accorder sur le montant de la transaction : «ITA a perdu de l’argent public», ce qui se répercute sur sa valorisation, «qui reste le dernier véritable obstacle dans les discussions», avait indiqué fin mars le patron de Lufthansa, Carsten Spohr. La compagnie aérienne italienne a essuyé une perte nette de 486 millions d’euros en 2022, due notamment à la hausse des prix du kérosène.
Clément a commenté :
23 avril 2023 - 16 h 55 min
ITA va devenir une compagnie une compagnie satellite de Lufthansa comme le sont Brussels Airlines ou Austrian Airlines… Quelques lignes LC survivront (les NYC, Tokyo, etc.) mais le reste se fera via Francfort ou Munich.
J’avoue avoir du mal à comprendre le choix des italiens de vendre à Lufthansa, depuis 20 ans c’est l’exemple type de la compagnie qui vassalise ses filiales et qui les rend toujours plus faible.
euclid a commenté :
24 avril 2023 - 13 h 27 min
ITA va donc rejoindre Austrian, Swiss, Brussels Airlines, etc. qui ne sont rien d’autre que des LH déguisées sans aucune autonomie.
C’était bien la peine pour le gouvernement italien de trainer dans les négociations pour soi-disant “sauver” l’indépendance de leur compagnie nationale… On a du mal à comprendre…