Une nouvelle grève dans quatre aéroports allemands -Düsseldorf, Cologne-Bonn, Stuttgart et Baden-Baden- ont entraîné hier l’annulation de 580 vols, dernier acte en date d’une série d’actions syndicales qui perturbent fortement le trafic aérien en Allemagne.
Le syndicat Verdi, qui représente 2,5 millions d’agents des services publics fédéraux et municipaux, demande une hausse de 10,5 % des salaires, soit 500 euros brut supplémentaires par mois. Lundi déjà, Verdi avait appelé le personnel de sécurité et d’assistance au sol des aéroports de Berlin-Brandebourg, Brême, Hambourg et Hanovre à cesser le travail. En février, d’autres actions avaient été déclenchées dans une dizaine d’aéroports outre-Rhin, dont celui de Francfort, premier aéroport allemand, causant à chaque fois des centaines d’annulations de vols. Et en janvier, une grève dans huit aéroports avait entraîné l’annulation ou la reprogrammation d’environ 300 vols, impactant environ 220 000 passagers.
Outre une hausse salariale collective au niveau fédéral et municipal (ce sont les municipalités qui emploient les personnels aéroportuaires), Verdi réclame également à Lufthansa une “prime de compensation de l’inflation” de 3000 euros pour tous les salariés. Pour le syndicat, ces nombreuses mais courtes mobilisations dans différents aéroports ne sont que des “grèves d’avertissement“. Une grève nationale pouvant paralyser complètement le trafic aérien n’est pas à écarter si les négociations salariales sont dans l’impasse.
Aucun commentaire !