La compagnie aérienne Air Canada déploiera cet été un avion plus gros entre Montréal et Genève, et adaptera son offre à Toronto où des « restrictions opérationnelles » ont été annoncées pour la saison estivale comme pour celle en cours.
Du 21 juin au quatre septembre 2023 selon Aeroroutes, le vol quotidien de la compagnie nationale canadienne entre sa base à Montréal-Pierre Elliott Trudeau et l’aéroport de Genève-Cointrin ne sera plus opéré en Airbus A330-300 pouvant accueillir jusqu’à 292 passagers en deux ou trois classes, mais en Boeing 777-300ER de 400 sièges : 40 en classes Affaires, 24 en Premium et 336 en Economie.
Les départs seront alors programmés tous les jours à 20h25 pour arriver le lendemain à 9h45, les vols retour quittant la Suisse à 12h15 pour se poser à 14h25. Air Canada est sans concurrence sur cette route (où elle partage ses codes avec SWISS, sa partenaire dans Star Alliance), Genève ne disposant d’aucune autre ligne directe vers ou depuis le Canada.
La compagnie canadienne a d’autre part réagi à l’annonce par l’aéroport de Toronto-Pearson de la continuation durant la saison estivale des « restrictions opérationnelles » mises en place suite aux problèmes de l’été dernier – moins dures toutefois qu’à Amsterdam-Schiphol. Air Canada a répondu aux nouvelles venues de l’Autorité aéroportuaire du Grand Toronto (GTAA), expliquant dans un communiqué qu’elle a été tout d’abord « informée des plans de la GTAA en août 2022; elle a donc conçu son horaire d’hiver 2023 en tenant compte de ces limites et ne prévoit pas apporter de changements majeurs à son horaire pour le congé du mois de mars. La Société a reçu par la suite des renseignements à propos des plans de la GTAA pour l’été 2023 et a également préparé son prochain horaire estival en fonction de ces paramètres ».
Air Canada « a pour politique de collaborer avec ses partenaires de l’industrie pour répondre aux exigences des aéroports et autres tierces parties de façon à favoriser des améliorations opérationnelles et à soutenir le fonctionnement harmonieux du réseau de transport aérien au Canada. Cette collaboration consiste, comme c’est le cas ici, à adapter son horaire au besoin pour assurer la stabilité opérationnelle, une démarche considérée comme normale ».
Un langage posé répondant à celui de la GTAA, qui précisait : « Au lieu de limiter le nombre total de vols que Toronto Pearson peut accueillir sur une période donnée, ce travail a été principalement axé sur la limitation de l’activité de vol pendant certaines heures de pointe, répartissant ainsi la demande au cours de chaque journée ». L’impact ne sera donc connu qu’au fur et à mesure des prochains mois.
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