Le groupe LATAM Airlines espère finir l’année avec 31 Airbus de la famille A320neo, et plus de cent d’ici la fin de la décennie.
Avec l’engagement d’être « plus efficace et durable », le groupe aérien sud-américain accélère le renouvellement de sa flotte, annonçant le 21 février 2023 qu’il aura 31 avions de la famille A320neo en opération d’ici la fin de l’année. L’achat supplémentaire de monocouloirs remotorisés européens permettra au groupe de disposer de « plus de 100 A320neo, A321neo et A321XLR d’ici la fin de la décennie » souligne un communiqué de LATAM Airlines Group.
Les compagnies aérienne du groupe exploitent actuellement de 16 Airbus A320neo (174 ou 180 sièges) : dix basés à Sao Paulo-Guarulhos, cinq à l’aéroport de Santiago du Chili, et un opéré par LATAM Peru à Lima. Le groupe compte donc recevoir d’ici fin 2023 quinze appareils supplémentaires, dont son premier A321neo. Le premier A321XLR serait lui livré en 2025.
Cela permettra au groupe LATAM de « remplacer ses avions par des appareils plus modernes et plus efficaces, d’augmenter sa flotte et de poursuivre le redressement de son exploitation par rapport aux niveaux pré-pandémie ».
« Le renouvellement de la flotte que nous effectuons s’inscrit pleinement dans notre engagement en faveur de la durabilité et nous rapproche de l’objectif de devenir un groupe neutre en carbone d’ici 2050 », a expliqué Sebastián Acuto, directeur de la flotte et des projets du groupe LATAM Airlines. « L’Airbus A320neo est doté de moteurs plus efficaces, d’améliorations aérodynamiques et de technologies qui permettent de réduire de 20% la consommation de carburant et de 50% les émissions d’oxyde d’azote », a-t-il précisé
LATAM ajoute que « l’Airbus A321neo il consomme 22% de carburant en moins par siège que le modèle précédent, l’A321ceo. En outre, l’Airbus A321XLR est l’avion monocouloir ayant la plus grande autonomie de vol au monde (8700 km) et consomme jusqu’à 38% de carburant en moins par vol qu’un avion bi-couloir. En outre, la plupart des avions de la famille A320 de LATAM sont équipés d’un logiciel qui réduit les émissions annuelles de CO2 de plus de 60.000 tonnes en optimisant la trajectoire d’atterrissage de l’avion ».
Actuellement, le groupe LATAM dispose de 311 appareils passagers, Boeing (modèles 767, 777 et 787) et 238 Airbus (modèles A319, A320, A320neo et A321). En outre, LATAM Cargo Chile, LATAM Cargo Colombia et LATAM Cargo Brazil disposent d’une flotte commune de 16 avions cargo de Boeing, « qui passera progressivement à 20 avions cargo d’ici 2024 ».
Selon les listings d’Airbus à fin janvier, le groupe avait commandé 62 A321neo et 38 A320neo (dont ceux livrés) ; LATAM Chile doit d’autre part louer cinq A321XLR chez ALC.
Ellias a commenté :
22 février 2023 - 12 h 05 min
Il y a une chose que je ne comprends pas :
On sait qu’en ce moment c’est la course à l’hydrogène un peu dans tous les domaines y compris l’aviation bien sûr.
Ce qui, si je ne me trompe pas, va rendre les anciens modèles très vite obsolètes…
Du coup, pourquoi certaines compagnies commandent des centaines d’avion “livrés dans des années” vu qu’on sait que d’ici là, il y aura forcément des progrès faits dans le domaine…
Ne va t’on pas se retrouver avec beaucoup de stock fabriqué pour rien ? Ne vaudrait-il mieux pas jouer la prudence et ne commander que 40 avions par exemple, plutôt que de se retrouver avec trop de modèles à essence quand le moment sera venu ?… (je pense aussi à la méga commande d’Air India…)…
Comment les compagnies et les fabricants gèrent ce souci à votre avis ?
inex a commenté :
22 février 2023 - 12 h 52 min
1. L’hydrogène pour les avions, ce n’est pas demain, ce n’est pas après-demain, c’est on ne sait pas quand… probablement pas avant plusieurs dizaines d’années… soit dans une autre génération.
2. Plus on commande tôt, plus on a des créneaux de livraison tôt… cela ne signifie pas qu’on va recevoir tout ce qu’on a commandé, les commandes vont “glisser” en fonction des besoins (évolution du trafic, des besoins en type d’appareil, de la stratégie réseau de la cie.).
3. On peut commander un type d’appareil et, en fonction des autres appareils développés, construits, adapter la commande en abandonnant un type pour un nouveau type d’avion… on peut donc commander actuellement des 350 qui se transformeront dans 10 ans en des 370 si ils existent… rien n’est figé.
4. Air India commande beaucoup pour avoir des avions rapidement… après elle étalera, modifiera, annulera les commandes en fonction de ses besoins…
Hydrogène a commenté :
22 février 2023 - 17 h 22 min
Il ne faut pas rêver : les aéroports sont équipés pour du kérosène et pas pour de l’hydrogène.
Il faudra déjà mettre en place les capacités de production puis ensuite le produire…
Donc la transition se fera progressivement et comme l’a très bien dit “INEX” les avions auront des équivalents donc les constructeurs & compagnies permuteront les commandes kéro vers hydrogène.
Il en est de même pour la voiture et le train, nos infrastructures ne sont pas du tout prêtes ni nos capacités de production.
Actuellement les taxi HYPE fonctionnent à Paris à l’hydrogène et le premier train Alstom fonctionne en Allemagne.
https://cdn.paris.fr/paris/2019/09/10/original-e27781e6e3471c77c87c1aa3fffc2c7c.jpg
Dugland a commenté :
22 février 2023 - 12 h 52 min
l’A302 neo, un nouvel avion chez Airbus ?