Air Transat a annoncé la fermeture de ses installations à l’aéroport de Vancouver au 30 juin prochain pour se concentrer sur ses bases de Montréal et Toronto.
Cette décision s’inscrit dans le cadre de la centralisation de ses opérations dans l’est du Canada –le Québec, l’Ontario et les Maritimes– et sur des vols à destination des États-Unis. Elle impacte quelque 200 salariés en poste à Vancouver, dont 192 hôtesses et stewards, sept pilotes et un gestionnaire des vols.
Sur une base de volontariat, les salariés qui le demandent pourront être transférés à Montréal ou Toronto, a assuré la direction de la compagnie aérienne, filiale du voyagiste canadien Transat. Dans sa phrase de restructuration post-Covid, Air Transat souhaite regrouper son personnel sur deux bases principales, Montréal et Toronto. Elle continuera à opérer le même programme de vols aux mêmes fréquences à Vancouver, mais les vols seront opérés par des équipages basés à Montréal et Toronto.
«Du soutien et un programme d’aide sont en place pour accompagner nos équipes dans ce processus de transition. Notre équipe de maintenance locale restera quant à elle en poste afin d’assurer l’entretien de nos appareils, a déclaré Bernard Côté, directeur marketing, relations publiques et média sociaux pour Air Transat. Le nombre d’employé(e)s de Transat au Canada demeurera donc le même, mais sera dorénavant centralisé à Montréal et Toronto, où nous avons une forte empreinte historique et commerciale.»
Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente le personnel de cabine au Canada, a annoncé sa volonté de négocier des indemnités de départ pour les salariés qui perdront leur emploi à Vancouver, ainsi que des aides pour ceux qui seront relocalisés.
Filoustyle a commenté :
29 janvier 2023 - 9 h 11 min
C’est sûr qu’affronter l’hiver de Toronto et Montréal ne fait pas rêver les employés de la côte ouest ! ???
inukshuk a commenté :
29 janvier 2023 - 17 h 06 min
…mais il n’est pas sûr qu’ils regrettent le loyer qu’ils ont à payer à YVR vs ce qu’ils vont payer à YYZ ou YUL! Vancouver est une ville magnifique, un environnement superbe, mais qui se paie au prix fort: l’immobilier y est inabordable. Et les canadiens ne sont pas casaniers et se déplacent volontiers. Reste que pour YUL il faut parler français, ce qui peut être un frein pour certains.
jamma a commenté :
29 janvier 2023 - 10 h 42 min
Cette base n’avait aucun sens vu le faible nombre de vols et de destinations au départ de YVR. C’est même étonnant que cela n’ait pas été fait au début de la pandémie.
On peut s’interroger sur leur gestion et leur prise de décision qui semblent hasardeuses.