La low cost britannique Flybe a annoncé aujourd’hui avoir cessé définitivement son activité et annulé tous ses vols.
«Nous sommes tristes d’annoncer que Flybe a été placée sous administration (judiciaire)», a annoncé Flybe sur son compte Twitter. «Flybe cesse désormais son activité. Tous les vols Flybe en provenance et à destination du Royaume-Uni sont annulés et ne seront pas reprogrammés», a-t-elle ajouté. L’autorité britannique de l’aviation civile (CAA) a demandé aux passagers ayant réservé un vol sur Flybe de ne pas se rendre à l’aéroport, «étant donné que tous les vols Flybe sont annulés».
Flybe n’avait repris ses vols qu’en avril, après avoir fait faillite en 2020 du fait de la pandémie de Covid-19 qui l’avait clouée au sol. Autrefois leader dans le domaine des vols intérieurs au Royaume-Uni, la low cost opérait jusqu’à 530 vols par semaine, notamment au départ de l’aéroport Londres-Heathrow, vers des villes britanniques mais aussi étrangères comme Amsterdam et Genève.
À l’issue de sa faillite en 2020, les actifs de Flybe avaient été rachetés par Thyme Opco, une entreprise liée au fonds d’investissement américain Cyrus Capital.
On 28 Jan 23 David Pike & Mike Pink were appointed Joint Administrators of Flybe Limited. Flybe has now ceased trading. All Flybe flights from & to the UK are cancelled & will not be rescheduled. Further information can be found @ https://t.co/VbCQW2SmGn & https://t.co/bcNJz3Cthq pic.twitter.com/DhLb8UhwXk
— Flybe ✈ (@flybe) January 28, 2023
Ryan R. a commenté :
28 janvier 2023 - 14 h 24 min
Les vrais défenseurs du transport aérien ne sont pas ceux qui applaudissent à l’évolution tragique à laquelle nous assistons ces dernières années. Les compagnies «bas-coûts/bas-prix» sont un drame pour celui-ci. En multipliant les vols et en faisant voyager des centaines de millions d’individus elles contribuent à l’étouffement de notre planète et à sa destruction. Ceux qui voudraient nous faire croire qu’elles sont un acquis de la démocratie sont soit de mauvaise foi, soit irréfléchis. La préoccupation des actionnaires n’est pas de rendre accessible le voyage aérien au plus grand nombre mais de s’en mettre plein les poches qu’elles qu’en soient les conséquences ! Résultats ? Les personnels sont maltraités, les avions sont des bétaillères, les aéroports d’accueil sont rackettés, aucun endroit n’est épargné par les hordes transportées, la pollution empire, elles suscitent un phénomène de rejet à l’égard du transport aérien et les compagnies traditionnelles sont en difficulté à cause de concurrents aux méthodes de pirates. Entre le cher réservé aux seuls riches et le bon marché, il y avait une solution médiane : le voyage au prix raisonnable offrant des conditions correctes…
maverick a commenté :
29 janvier 2023 - 4 h 02 min
@ Ryan : Il semble que vous n’avez jamais pris la voiture de Paris sur les autoroutes du sud un premier Juillet ou un premier Aout ou simplement un retour à Paris à 18 h . Allons, allons, votre diatribe contre le transport aérien n’est qu’un parti pris . Oui on peut convenir que le personnel est mal payé voire exploité ; que dans le transport aérien ??!!; peut être est- ce mieux que rien ? Ceux qui bossent sont peut être heureux d’avoir un job ; plutôt que d’aller chialer à pole emploi et être payé à rien foutre. on a le sentiment de servir .
Alaskair a commenté :
29 janvier 2023 - 12 h 32 min
Parfaitement d’accord, Ryan R., avec votre constat lucide et trop rare sur l’évolution, ces quinze dernières années du transport aérien. Et je suis persuadé que votre précieux commentaire sera pourtant étrillé.
Le péril majeur à moyen terme pour notre industrie sont les conséquences à venir du réchauffement climatique. Nos avions émettent beaucoup moins de polluants et de gaz à effets de serre
qu’il y a encore vingts ans. Mais cette amélioration est annihilée par l’augmentation massive du trafic, alimentée en très grande partie
par les compagnies à bas coûts.
Notre industrie est responsable d’environ 3% des GES, soit l’équivalent des émissions globales cumulées de la France et de l’Allemagne.
Si nous ne réduisons pas le trafic global, avant la mise en service massive d’appareils dont la construction et le fonctionnement sont beaucoup moins dommageables pour notre atmosphère, nous allons droit à la catastrophe dans les décennies qui viennent.
Brahim Ghali a commenté :
29 janvier 2023 - 21 h 49 min
Va t’occuper des centrales a charbon allemande qui polluent plus que les 2% que représente l’aéronautique civile et laisse nous tranquille l’hypocrite escrologue.
Alaskair a commenté :
30 janvier 2023 - 12 h 51 min
Pourquoi, dès que l’on évoque le plus grand défi technologique que notre industrie doit relever – limiter au maximum notre impact sur l’environnement – les commentaires sur AJ relèvent presque systématiquement de la bêtise ?
Ibrahim Ghali, ce que vous écrivez est aussi inepte qu’impoli.
Heureusement, nos constructeurs, les compagnies aériennes, etc… formulent un raisonnement parfaitement opposé au votre.
Lyonnnais a commenté :
29 janvier 2023 - 18 h 37 min
Ryan R. ? St-Ex ? décidemment, vous pensez vraiment qu’en changeant de pseudo, on ne verra pas le copier-coller ?? (article ci-dessous copié sur la tribune …!!!
St.-Ex. à écrit le 28/01/2023 à 14:02
Les vrais défenseurs du transport aérien ne sont pas ceux qui applaudissent à l’évolution tragique à laquelle nous assistons ces dernières années. (…)bla bla bla …
inukshuk a commenté :
28 janvier 2023 - 16 h 29 min
Ite Missa Est. Cette fois-ci ça semble bel et bien terminé. Ceci montre l’a grande difficulté pour une Cie à vocation régionale de survivre dans cet environnement, à moins d’être adossée (et soutenue!) à un major. Et encore… Mais la nature a horreur du vide!
Filoustyle a commenté :
29 janvier 2023 - 9 h 13 min
Déjà !!