Le syndicat représentant les hôtesses de l’air et stewards de la compagnie aérienne TAP Air Portugal a annoncé une nouvelle grève de 7 jours à la fin du mois, toujours au sujet des conditions de travail et des revenus.
Face à l’absence de résultats dans les négociations es négociations entre la compagnie nationale portugaise et ses PNC, le Syndicat national du personnel navigant de l’aviation civile (SNPVAC) a déposé le 10 janvier 2023 un nouveau préavis de grève, devant durer du 25 au 31 janvier inclus. TAP Air Portugal avait bien fait des propositions pour une nouvelle convention collective, mais elle a été rejeté par le syndicat réuni lundi en Assemblée générale. La compagnie aérienne craint évidemment une répétition du mouvement de décembre dernier, qui avait entrainé l’annulation préventive de 360 vols en deux jours seulement. Affectant environ 50.000 passagers pour un coût estimé par la CEO Christine Ourmières-Widener à 8 millions d’euros – en plein processus de privatisation, qui a attiré l’attention entre autres d’Air France-KLM.
Le président du SNPVAC Ricardo Benaroyas expliquait le mois dernier qu’il s’agit de « mettre fin aux restrictions financières auxquelles sont soumis les travailleurs. La baisse de salaire de 25% que nous avons subie à la suite du plan de restructuration de l’entreprise est inacceptable, en particulier avec les niveaux actuels d’inflation ». Surtout quand TAP Air Portugal a enregistré au T3 un bénéfice de 111 millions d’euros, contre une perte nette de 134,5 millions d’euros à la même période en 2021, rappelait-il alors.
C’était avant même la polémique concernant la secrétaire d’État au Trésor du Portugal, Alexandra Reis, qui avait bénéficié d’une indemnité de départ de 500.000 euros en février 2022 en quittant le conseil d’administration de TAP Air Portugal (elle avait été nommée à la tête de NAV, entreprise publique chargée du contrôle aérien, avant de rejoindre le gouvernement comme secrétaire d’État aux Finances – poste dont elle a démissionné, suivie par le ministre des infrastructures Pedro Nuno Santos justement en charge de la TAP).
Rappelons que pour toutes les grèves dans l’aérien au Portugal, un service minimum protège en particulier les lignes vers les île de Madère et des Açores
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