Premier sous-traitant aéronautique européen avant la crise, Figeac Aéro affiche une progression du chiffres d’affaires de 25% au premier semestre fiscal et vise les 330 millions d’euros sur l’exercice fiscal 2022-2023.
L’EBITDA (bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement) courant au premier semestre de Figeac Aéro ressort à 14,9 millions d’euros contre 11,7 millions d’euros un an auparavant, soit un taux de marge à 9,9% du chiffre d’affaires contre 9,7%, un an auparavant. Et ce malgré un contexte économique moins favorable, marqué par de fortes tensions inflationnistes sur les approvisionnements et les coûts de production.
Toujours au premier semestre de l’exercice 2022/23, Figeac Aéro a enregistré un chiffre d’affaires de 150,3 millions d’euros en progression de 25,4% (+17,6% à périmètre et taux de change constants) dans un contexte caractérisé par la pénurie de main d’œuvre. Pour le second semestre, le groupe français vise sur l’exercice 2022-2023 un chiffre d’affaires d’environ 330 millions d’euros, un EBITDA courant entre 38 et 42 millions d’euros et des free cash-flows positifs. Un objectif en rapport avec les montées en cadences chez les principaux clients donneurs d’ordres et un trafic aérien proche du niveau d’avant crise.
« La résilience de nos résultats du 1er semestre dans un contexte de marché perturbé par les pressions inflationnistes fortes, la crise en Ukraine et les difficultés de recrutement reflète la capacité du Groupe à relever les challenges de la période. Nous sommes confiants sur l’amélioration de notre performance au 2nd semestre par rapport au 1er semestre et confirmons pleinement nos objectifs pour l’année croissance, rentabilité et génération de free-cash flows », déclare son PDG Jean-Claude Maillard.
@fra a commenté :
8 janvier 2023 - 15 h 28 min
C’est bien de mettre en avant des acteurs méconnus, mais pourtant indispensables, de l’industrie aéronautique.
paratte a commenté :
11 février 2023 - 16 h 49 min
De nombreuses années seront nécessaires pour que le cours de bourse revienne vers son niveau de 15 € sachant que les actionnaires ne peuvent espérer le moindre dividende.
Le PDG se montre très silencieux à l’égard des petits actionnaires, ce qui est très décevant.