La Suède, qui assure à partir de ce 1er janvier 2023 la présidence de l’Union européenne (UE), a indiqué vouloir activer le dispositif intégré de réponse aux crises politiques (IPCR, de l’anglais Integrated Political Crisis Response), un outil qui permet au Conseil européen de réagir rapidement et conjointement face aux situations de crise.

«La Suède est à la recherche d’une politique commune pour l’intégralité de l’UE s’agissant de l’introduction possible de restrictions d’entrée» aux voyageurs de Chine et d’ailleurs, a annoncé le gouvernement suédois dans un communiqué. Les États membres de l’UE doivent se réunir mercredi prochain pour discuter de la proposition suédoise à l’égard des voyageurs venant de Chine, où l’épidémie de Covid-19 apparaît hors de contrôle.

«Il est important que nous mettions en place des mesures rapidement», a ajouté Stockholm. La Chine a mis brusquement fin à sa politique draconienne du «zéro Covid», entraînant une explosion des contaminations dans le pays, tout en autorisant les Chinois à voyager de nouveau à l’étranger. Aussi, la France, l’Italie, l’Espagne et le Royaume-Uni, à l’unisson des États-Unis, du Canada ou encore de Taiwan, du Japon et de la Corée du Sud, ont décidé d’imposer un test de dépistage Covid-19 aux voyageurs en provenance de Chine.

Bien entendu, la France, par la voix de son ministre chargé des Transports Clément Beaune, soutient une harmonisation des mesures sanitaires : il est «important de poursuivre nos efforts conjoints de coordination européenne dans les prochains jours pour que le dispositif soit le plus complet et le plus coordonné possible», a déclaré le ministre aujourd’hui lors d’une visite à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, pour constater l’instauration des nouveaux contrôles sanitaires instaurés depuis ce 1er janvier pour les vols en provenance de Chine.

Covid-19 : l'UE à la recherche d'une politique commune face aux arrivées en provenance de Chine 1 Air Journal

@AJ