Le gouvernement roumain a confirmé juste avant Noël la nationalisation de la compagnie aérienne low cost Blue Air, avec pour objectif de la revendre rapidement à un investisseur peut-être américain.
Basée à l’aéroport de Bucarest-Henri Coanda, la spécialiste roumaine du vol pas cher a comme prévu comme prévu depuis un mois vu 75% de son capital passer entre les mains de l’Etat, qui exige désormais la clôture des comptes et la formation d’un nouveau Conseil d’administration. « Les personnes qui siègent actuellement au conseil d’administration n’ont pas encore démissionné, mais elles le feront », a assuré sur mes réseaux sociaux Daniel Geanta, chef de l’Autorité pour l’administration des biens de l’État (AAAS).
Blue Air a accumulé des dettes de plus de 230 millions d’euros, dont un emprunt sur six ans contracté fin 2020 auprès de la banque publique EximBank pour l’aider pendant la pandémie. Un investisseur aux États-Unis serait « intéressé » par la reprise de la compagnie aérienne, mais les chances qu’il passe les exigences de l’Union européenne « sont limitées », a ajouté Daniel Geanta.
Blue Air avait jeté l’éponge début octobre, après avoir annulé début septembre 2022 tous ses vols intérieurs pour une semaine, puis quelques jours plus tard jusqu’au 10 octobre. Elle possède encore trois Boeing 737-500 de 120 sièges.
Aucun commentaire !