La future compagnie aérienne Céleste devrait au printemps prochain doubler l’offre de vols entre Brest et Paris-Orly, si la licence obligatoire pour débuter ses opérations est accordée d’ici fin janvier.
Après l’arrêt des opérations de Transavia France sur la route entre Brest-Bretagne et l’aéroport de Paris-Orly, seule Chalair a annoncé un programme de vols sur cet axe, avec 11 rotations hebdomadaires à partir du 6 mars 2023. Mais elle ne devrait pas être seule : la start-up Céleste, basée à Morlaix, a obtenu des créneaux de vol pour opérer douze vols par semaine. Des créneaux attribués par la COHOR pour la prochaine saison estivale, à partir d’avril pour le moment.
Le PDG de Céleste Bruno Besnehard avait confirmé en octobre à la presse locale être « candidat à la reprise de la ligne Brest-Orly », malgré le retard pris par ses opérations ; elle devait initialement baser à Brest deux CRJ1000 de 100 sièges (issus de la flotte de HOP qui opérait avant Transavia la ligne vers Orly). La COHOR souligne cependant que Céleste doit cependant obtenir son certificat d’exploitation (CTA) d’ici au 31 janvier prochain pour profiter de ces créneaux. « C’est une satisfaction car cela vient concrétiser tout le travail de ces deux dernières années. Cela marque la crédibilité et le sérieux d’un projet finistérien au service du territoire et du désenclavement de la pointe bretonne. »», se félicite le dirigeant dans Le Télégramme.
L’aéroport de Brest a de son côté souligné dans le quotidien que Chalair n’avait des créneaux sur la ligne vers Orly « que pour un mois, du 1er au 31 mars 2023 ». Un argument balayé par Jérôme Latrasse, directeur adjoint de la compagnie Chalair, selon qui la compagnie va « exploiter cette ligne conformément à ce que nous avons déclaré fin novembre 2022 ». Il dit avoir « autant de slots d’Air France que nécessaire à notre programme pluriannuel si besoin », ceux attribués à Clermont-Ferrand étant « transférables sur Brest ». Chalair avait demandé 12 créneaux à Brest et 12 à Clermont, seuls ces derniers lui étant attribués.
Rappelons que les voyageurs d’affaires bretons peuvent en attendant se consoler avec Air France, qui part de Brest trois voire quatre fois par jour – mais vers Paris-CDG.
Céleste envisage à plus long terme de baser un CRJ1000 à l’aéroport de Rennes, et dans d’autres régions selon La Tribune. « Notre intention est de nous placer parmi les leaders de la décarbonation », lui assure Bruno Besnehard, expliquant que « les petits avions régionaux seront les premiers à pouvoir bénéficier des premières technologies de transition ».
toto a commenté :
19 décembre 2022 - 9 h 04 min
Le coup des transferts est un coup à se faire attaquer en justice… ahahahah
Retour vers le futur? a commenté :
19 décembre 2022 - 9 h 10 min
Céleste, basée à Morlaix, entend se placer sur Brest-Orly et sur des vols depuis Rennes….
Tiens, ça me rappelle que jadis une autre compagnie bretonne eut son berceau à Morlaix et fit de Morlaix sa base: Céleste, la future BritAir ?
Brahim Ghali a commenté :
19 décembre 2022 - 13 h 56 min
Plutôt des clowns qui vont lamentablement échouer la ou Air France, Transavia et EasyJet ont échoué et d’autres n’osent même pas venir.
Shôgun a commenté :
19 décembre 2022 - 17 h 18 min
Air France n’a pas “échoué” sur cette ligne, Air France a rationalisé son réseau en concentrant toutes ses liaisons Brest-Paris sur CDG, afin d’optimiser les correspondances, ce qui est logique et pertinent.
Personnellement, je ne vois effectivement pas l’intérêt pour AF de disperser les vols sur 2 aéroports parisiens, sachant que le TGV relie les 2 villes en 4 heures de centre à centre, et que CDG est le hub international d’Air France.
Mais pour les compagnies concurrentes, pourquoi pas Orly ?
Pour rappel, Brest est de loin le 1er aéroport de Bretagne (au sens administratif, car Nantes c’est en réalité aussi la Bretagne), avec plus d’un million de passagers en 2019 et un fort potentiel.
Brahim Ghali a commenté :
19 décembre 2022 - 18 h 22 min
C’est intéressant mais dans ce cas pourquoi Transavia (l’excuse du les abonnés AF est bidon) et EasyJet ont ouvert (Transavia au début avec plusieurs vols par jour avant de réduire la cadence) pour ensuite échouer et se retirer ? Pendant ce temps, ailleurs TO marche très bien comme a Montpellier ou Toulon.
Les bretons voulaient flinguer Transavia ils vont avoir des clowns, une faillite et Chalair qui se retire et AF qui proposera son vol à Roissy uniquement.
Nt a commenté :
19 décembre 2022 - 20 h 11 min
Transavia a échoué car le modèle n’est pas adapté ! Sur des lignes “affaires” à volume moyen, il vaut mieux 3/4 vols par jour sur des modules de 70/100PAX que 1 à 2 vols quotidiens sur TO, avec des horaires pourris.
On a besoin de fréquences sur ces lignes nationales structurentes, pas de gros modules.
ledude a commenté :
20 décembre 2022 - 12 h 09 min
Tout à fit d’accord avec Nt, il a tout dit : trop gros module, fréquence de misère et horaires pourris. Il faut placer des Embraer 190 ou A220 sur BES-ORY avec 3 voire 4 rotations par jour et ça fonctionnera.
Brahim Ghali a commenté :
20 décembre 2022 - 21 h 38 min
Les “horaires pourri” avec 3 vols par jour permettait de faire un aller/retour en une journée. Vous êtes de mauvaise foi, la caste des abonnés AF, qui voulaient flinguer TO en espérant que AF reviens. Résultat fin 2023 Orly-Brest sera définitivement fermé quand Chalair (avec des prix prohibitifs) va renoncer et Celeste fera faillite rapidement.
C’est drôle, les autres continuent de faire avec Transavia un aller-retour dans la journée avec 3 vols par jour mais pas la caste des abonnés AF.
fayçalair a commenté :
19 décembre 2022 - 15 h 35 min
on prend les memes avec des subventions et on recommence!!!!!
Celeste a commenté :
19 décembre 2022 - 22 h 29 min
La bretagne aux Bretons. Cesleste fera très bien l’affaire.
Kenavo Chalair, retourne en Normandie
Bertlondon a commenté :
23 décembre 2022 - 13 h 03 min
@Celeste : merci pour ce commentaire d’une grande intelligence…
BIGBANANA a commenté :
23 décembre 2022 - 0 h 03 min
Si les petites compagnies françaises se marchent sur les pieds, on est mal barrés !
Par contre il doit y avoir une erreur dans l’article car “leader la décarbonation” en CRJ1000 alors que les concurrents sont en ATR… j’ai du louper quelque chose !