L’autorité aéroportuaire du Pérou a ordonné la fermeture temporaire de cinq aéroports régionaux en raison de violentes manifestations des partisans du Président Pedro Castillo, destitué de ses fonctions le 7 décembre dernier après qu’il a voulu dissoudre le Parlement.
Les cinq aéroports fermés temporairement sont Andahuaylas (ANS), Arequipa (AQP), Juliaca (JUL), Cusco (CUZ) et Ayacucho (AYP). Ils sont desservis par les compagnies aériennes Sky Airline, JetSMART, LATAM Airlines et Viva Peru, qui y opèrent en temps normal quelque 500 vols domestiques et internationaux. A Cusco, la porte d’entrée au site historique Machu Picchu, des manifestants ont notamment tenté de prendre d’assaut l’aérogare. A Andahuaylas, des manifestants ont saccagé les locaux du contrôle du trafic aérien et occupé le tarmac. L’aéroport international de la capitale Lima (LIM), principal aéroport du pays, reste toujours ouvert, a indiqué l’autorité aéroportuaire Aeropuertos Andinos del Peru.
Un couvre-feu a été instauré le jeudi 15 décembre dans 8 départements : Arequipa (province d’Arequipa), La Libertad, (province de Viru) , Ica (provinces d’Ica et Pisco), Apurimac (provinces d’Andahuaylas et de Chincheros), Cusco (provinces de Cusco, La Convencion, Chumbivilcas et Espinar), Puno (provinces de Carabaya et San Roman), Huancavelica (provinces de Tayacaja et Angaraes), Ayacucho (province de Cangallo), débutant entre 18h et 20h selon les départements, jusqu’à 4 heures du matin.
Des milliers de touristes sont bloqués depuis mercredi à Aguas Calientes, le village situé au pied du Machu Picchu, faute de pouvoir prendre l’avion ou le train pour regagner Lima. Hier, des vols d’évacuation ont pu être organisés à l’aéroport de Cusco. Le ministère français des Affaires étrangères recommande aux Français de reporter leur voyage au Pérou, et pour ceux déjà à Lima tout déplacement en dehors de la capitale péruvienne.
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