Bénéficiant de tous les soutiens publics et donc de prêts massifs et garantis par l’Etat au plus bas taux, la compagnie porte-drapeau Air France qui ne brille guère par sa gratitude, s’en prend depuis plusieurs années à sa distribution.
Ce furent les agences loisirs et ensuite les acteurs en ligne qui furent l’objet de mesure agressive de la part d’Air France, oubliant un peu vite qu’à ses heures les plus sombres, ce sont ces acteurs qui lui ont sauvé la mise. Dernière en date dans son viseur : les TMC (Travel Management Company), les agences spécialisées dans l’optimisation et l’organisation des voyages d’affaires.
Les entreprises, notamment les gros comptes, font appellent aux TMC pour gérer les réservations de milliers de cadres en déplacement en permanence dans l’hexagone et à l’étranger. Des voyageurs d’affaires qui ont leur propre exigence, changeant de destination voire changeant juste de vol selon les aléas de leurs divers rendez-vous professionnels.
Air France ayant un quasi-monopole du voyage d’affaires auprès des entreprises françaises, aucun TMC n’ose lever le voile. C’est le site spécialisé Déplacementspros.com qui a détaillé ce dernier conflit commercial entre la compagnie tricolore et ses distributeurs.
Non seulement Air France n’accorde pas de commission aux TMC, contrairement à des compagnies aériennes concurrentes, mais elle exige désormais que le prix du billet d’avion facturé à l’entreprise cliente par la TMC corresponde bien au tarif qu’elle a accordé auprès de ce même client au nom de la “transparence“, selon Déplacementspros.com. Jusqu’ici, la TMC intègre au prix du billet d’avion une commission en rémunération de ses services. Certaines TMC utilisent des outils d’optimisation tarifaire et ne répercutent pas l’économie sur le prix final du billet d’avion facturé à l’entreprise cliente. Bref, chacune trouve sa marge comme elle peut puisqu’Air France n’accorde pas de commission.
Exiger que le tarif négocié entre Air France et l’entreprise cliente soit mentionner sur la facture met en porte-à-faux la TMC qui facture en plus son travail… souvent fastidieux et chronophage : “Un cadre supérieur en déplacement en Afrique peut changer quatre fois son vol en deux jours, c’est du travail !“, explique un agent TMC. Pourquoi Air France exige du jour au lendemain de la “transparence” à ses distributeurs ? Pour ces derniers, la compagnie tricolore veut prendre le contrôle de la distribution du secteur affaires, de la même façon qu’elle impose actuellement la plateforme NDC (New distribution capability) chez les agences de voyage généralistes pour court-circuiter les systèmes de réservation traditionnels GDS (Global Distribution System). Au final, Air France veut-elle tuer ses distributeurs ? Le service clientèle Entreprise de la compagnie n’a pas répondu à notre mail à l’heure où nous publions cet article.
Questionné par Déplacementspros.com, Henri Hourcade, le directeur France d’Air France-KLM a déclaré : “Nous avons des tarifs bilatéraux négociés directement avec les entreprises clientes. Et dans ce cadre, nous sommes neutres vis-à-vis de la distribution : l’entreprise peut changer de TMC, ça n’altèrera pas ces tarifs.” Et d’ajouter : “Nos clients corporate veulent payer à la compagnie ce qu’ils doivent à la compagnie. Et donc que les frais de service soient distingués“.
“Air France est une compagnie sous perfusion du contribuable qui agresse ses distributeurs ! TMC, agences affaires, elles ont fait la fortune d’Air France en remplissant l’avant de l’avion qui pèse 40% de son bénéfice avec 5% des sièges. Air France est sans mémoire et sans gratitude“, résume, amère, un agent TMC qui souhaite garder l’anonymat.
Seule l’agence Bourse Des Vols.com a osé braver l’omerta et répondre à nos questions à visage découvert : ” Air France nous verse un pourboire. On nous accable de devoirs; on nous dénie nos droits. Nous sommes en train d’être ubérisés et le NDC nous privera à terme de notre fonds de commerce : la propriété du client. Amazon vient d’être redressée par la DGCCRF pour des pratiques abusives sur sa place de marché. On gémit… mais nous autres « gens du voyage » devrions être plus cohérents, comment se faire entendre quand, par ailleurs, on va quémander une pincée de miles gratuits ? Pour rester libre de parole, je viens d’offrir tous les miles à Air Cares The Ocean Clean Up“. Avant de conclure en citant Jacques Chirac : “On greffe de tout aujourd’hui, des reins, des bras, un coeur. Sauf les couilles. Par manque de donneur“.
Donc , en gros… a commenté :
9 décembre 2022 - 21 h 17 min
Air France veut se débarrasser de ces pseudo intermédiaires qui lui demandent des réductions tarifaires qu’ils ne répercutent pas au client final, préférant se les conserver, au motif qu’ils fourniraient un service indispensable pour remplir les avions…
Seulement voilà : comme ces intermédiaires font la même chose avec toutes les compagnies, aucune de ces dernières n’est garantie que les réductions qu’elles accordent remplissent ses avions…
Et il se trouve qu’aujourd’hui, avec tous les instruments modernes de communication, Air France sait très bien faire elle-même ce que ces intermédiaires font!
Donc, à quoi bon continuer à les payer pour quelque chose que l’on peut et sait très bien faire soi-même !
Très bonne gestion: je ne sais pas si Air France est la première dans cette politique, mais les autres y viendront…comme hier avec les agences de voyages qui, aujourd’hui, facture sur une ligne séparée identifiable par le client, le service qu’elle lui propose.
Anna Stazzi a commenté :
10 décembre 2022 - 11 h 42 min
??????
Bien vrai, je partage complètement votre avis.
Je travaillais avec une agence qui s’engraissait sur les com et remises accordées par les compagnies sans me les répercuter.
En passant directement j’ai revu mon budget déplacements à la baisse et supprimé des intermédiaires.
La démarche d’AF est salutaire et assainit le marché.
Niagaro a commenté :
9 décembre 2022 - 23 h 32 min
Encore un article à charge bien pourri ??
Bencello a commenté :
10 décembre 2022 - 1 h 10 min
Article fourni par “Bourse des vols” une fois de plus ?
L’anonymat du peureux ! a commenté :
10 décembre 2022 - 8 h 11 min
D’habitude tous les articles publiés par Air Journal comporte entre le titre et l’article, le nom du rédacteur.
Le rédacteur de cet article a courageusement signe « Air Journal », conservant un anonymat qui ne le grandit pas, loin de là!
Alors deux hypothèses: soit la rédaction d’AirJournal cache en son sein un pourri et il faudrait que le rédacteur en chef – sI ce n’est pas lui – investiture pour voir qui dans son équipe aurait pu »toucher » pour lancer ce brûlot…soit c’est toute l’équipe AJ qui fait bloc contre Air France de manière grossière et peu glorieuse…
C’est du Moldu! a commenté :
10 décembre 2022 - 18 h 43 min
Je ne savais pas que MOL était pigiste chez Air Journal!
Maintenant je comprends mieux tous ces articles toujours très doux lorsqu’il s’agit de Ryanair…
Vive le MOLdu !
Contribuable en colère a commenté :
10 décembre 2022 - 8 h 28 min
Air France passe son temps à aller mendier de l’argent public pour aller ensuite agresser les agences de voyage.
Ils versent 0.4% du va HT aux agences, à peine de quoi crever sur pied.
Son management est suffisant et en grève permanente.
Quand AF aura retrouvé son monopole à coup de subventions, on paiera le vol pour les Antilles 1.5 smic comme en 1980.
Sauf que … a commenté :
10 décembre 2022 - 9 h 00 min
avant d’aller aux Antilles, faudra que tu payes ta facture d’électricité….
@Contribuable en colère…mais réfléchissant peu voire pas du tout! a commenté :
10 décembre 2022 - 10 h 01 min
SI vous avez une once de volonté de voir la vérité financière en face, remontez donc les articles Air Journal jusqu’à celui où un contributeur a bien expliqué la nature des prêts bancaires garantis par l’Etat, pour lesquels à la fin non seulement l’Etat ne déboursera rien – puisque AF les rembourse en temps et heure voire même par anticipation – mais y gagnera sa commission d’intermédiaire de plusieurs centaines de millions d’€!
Quant au prix des voyages en 1980 , ils étaient plus élevés sur toutes les compagnies du monde et pour toutes les destinations du monde , et pas seulement sur les Antilles: votre mémoire-selective vous joue des tours et vous conduit à une vue unipolaire et déformée des choses.
Oui... mais... a commenté :
10 décembre 2022 - 16 h 35 min
Et le prêt de l’état de 3 milliards converti en fonds propres???
Ce n’est pas payé par nos impôts???
Argent contre actions a commenté :
11 décembre 2022 - 7 h 58 min
Les 3 milliards dont vous parlez- qui ont effectivement été payés par l’Etat donc les contribuables- ne sont ni un prêt ni un don: comme l’a fait l’Etat Fédéral allemand, par cette conversion prévue l’Etat français a ACHETÉ a tarif préférentiel des actions d’Air France KLM conformément au plan initial prévu. L’Etat n’est donc pas sans rien en main: et tout comme l’Etat allemand, il les revendra en temps opportun et se fera – donc le contribuable – une solide plus-value, tout comme cela s’est déjà fait dans le passé !
Dcn a commenté :
11 décembre 2022 - 21 h 00 min
Une plus value avec des actions Air France??? Il faudrait peut être s intéresser à la bourse de temps en temps.
Ce n est ni plus ni moins que du maquillage pour effacer la dette.
Et bim a commenté :
10 décembre 2022 - 11 h 13 min
Très bon retour !!!!
Sans oublier le nombre d’emplois directs et indirects généré par AF donc les retombées en taxes, impôts et consommation !!!!
Rien avoir avec les pseudos low-cost révolutionnaires suceuses de subventions !!!!
Sky2space a commenté :
10 décembre 2022 - 11 h 52 min
Ce sont ces mêmes personnes qui ne comprennent pas la différence entre les caisses de Ryanair remplies par nos impôts ( à tous à travers les subventions régionales scandaleuses) et les prêts bancaires, certes PGE, remboursés rubis sur ongle par AF, avec les frais. Entre la malhonnêteté et la bêtise, j’hésite…
Greg6 a commenté :
10 décembre 2022 - 16 h 39 min
Je ne suis pas spécialiste de la question, donc je peux difficilement juger de la véracité de ce qui est écrit dans cet article.
Ceci étant dit, on voit clairement qu’il s’agit d’un article complètement à charge qui dénigre totalement AF, et qui n’exprime qu’un seul point de vue dans cette affaire.
Pas de contradiction, pas d’explication détaillée, pas de neutralité.
On attend autre chose d’AJ.
Tom08 a commenté :
11 décembre 2022 - 0 h 20 min
Sauf qu’AF a emprunté à + de 5% et + de 7% quand l’état empruntait à taux négatif…en 2020
Résultats : plus de 200 millions par an faits sur le dos de la compagnie ..
Vérifier vos sources …, le contribuable a certainement payé plus de restaurateurs pendant le covid….
DCN a commenté :
11 décembre 2022 - 7 h 22 min
Et la re capitalisation cette année a été financée par qui? L État comme d habitude. Une façade pour cacher l incapacité de rembourser sa dette.
C est incroyable la mauvaise foi que certains peuvent avoir…
AF a toujours été sous perfusion du contribuable et ça n est pas près de changer. Cette compagnie ne sera jamais rentable à cause de son personnel qui se croit fonctionnaire. Cela dit, on ne peut pas les blâmer: quoiqu il arrive, il y a toujours de l argent magique pour renflouer. A quoi bon faire un effort ou même bosser normalement? C est top!
Et qui sait qui a des actions AFKLM à vendre plus tard pour récupérer ses sous? a commenté :
11 décembre 2022 - 12 h 02 min
L’Etat, donc les contribuables!
Comme d’habitude.
Dcn a commenté :
11 décembre 2022 - 21 h 11 min
Une action qui a déjà perdu la moitié de sa valeur depuis la re capitalisation ?
Bel exemple de mauvaise foi.
AF en bourse c est comme euro tunnel!
Là, on est d’accord! a commenté :
12 décembre 2022 - 11 h 16 min
C’est vrai que vu au jour d’aujourd’hui, là « bonne affaire » n’est pas évidente encore!
Mais quand on s’intéresse un tant soit peu à la bourse, on en retient deux principes de base:
1) si les arbres ne montent jamais jusqu’au ciel, leurs racines ne descendent jamais jusqu’en enfer…
2) il faut acheter quand le prix est bas et vendre quand c’est haut.
Associés aux deux constats suivants:
a) le cours de l’action était déjà très bas au moment de la conversion avance-capital
b) le gouvernement a donné tous les signes possibles qu’il ne laissera pas AF disparaître.
…alors il s’en suit que cet action ne pourra terme que reprendre du poil de la bête…et compte tenu du bas niveau d’achat par le gouvernement, cette remontée des cours n’aura aucunement besoin d’être stratosphérique pour que le gouvernement gagne des sous en net dans cette manip.
Du coup, c’est plutôt finement joué financière parlant, même si ce n’est pas dans le temps instantané des spéculateurs.
Bravo Charlie a commenté :
11 décembre 2022 - 8 h 51 min
AF est régulièrement dénigré sur Air Journal, surtout dans les commentaires. Le plupart du temps, c’est du procès d’intention par des gens utilisant peu les transports aériens, manifestement. AF n’est pas parfait mais c’est toujours mon choix sauf si trop gros écart de prix, car gère mieux les situations de crise. C’est ma large expérience sur le terrain.
Shôgun a commenté :
12 décembre 2022 - 5 h 03 min
Avis et expérience entièrement partagés.
Chaque fois que j’ai eu à subir un incident de transport aérien (retard de vol imputable à une cause extérieure ou à une cause technique, problème de correspondance lié à un retard d’un vol de compagnie partenaire d’alliance, problème de bagage non chargé lors d’une correspondance avec une compagnie tierce…), Air France et son personnel ont toujours été très réactifs, professionnels et attentionnés.
C’est loin d’être le cas de beaucoup de compagnies concurrentes, y compris de grandes majors européennes.
Shôgun a commenté :
12 décembre 2022 - 4 h 56 min
J’ai déjà lu beaucoup d’articles de presse malhonnêtes, incohérents, partisans et manifestement dictés par des lobbies ou des annonceurs, mais celui-ci bat des records.
Dès la première phrase, le ton est donné: démagogie fiscale inepte et hors-sujet, conjonction de coordination “donc” utilisée hors de propos pour faire croire à une conséquence logique qui en réalité n’existe pas, étalage d’incompétence économique quant au taux des prêts consentis à Air France (les taux d’intérêts du marché étaient quasi-nuls à l’époque, donc les prêts consentis à AF par l’état – en compensation des mesures décidées par ce même état qui pénalisaient gravement les compagnies aériennes nationales, faut-il le rappeler ! – n’ont rien d’outrageusement avantageux). Doit-on rappeler au rédacteur anonyme que ces prêts, destinés à préserver la compagnie de la faillite suite aux mesures de restrictions de voyages DÉCIDÉES PAR LE GOUVERNEMENT DANS LE CADRE DE LA PANDÉMIE DE COVID sont entièrement remboursables – et déjà remboursés en grande partie par Air France ?
On aimerait que le rédacteur anonyme nous explique en quoi le fait qu’Air France ait bénéficié d’un prêt de l’état français en compensation des mesures pénalisantes décidées par ce même état français donnerait à Air France quelque obligation de “gratitude” que ce soit envers des entreprises privées sans le moindre lien avec cet état ?
Jusqu’à preuve du contraire, les TMC sont des entreprises commerciales qui n’assurent aucune mission de service public et Air France ne leur doit aucune faveur particulière !
Si Air France souhaite gérer elle-même la distribution de ses billets, c’est son droit le plus strict. Et si elle le souhaite, c’est qu’elle y trouve son compte, ce qui contredit complètement le présupposé de l’article visant à faire croire que les TMC seraient des intermédiaires indispensables pour les entreprises ou les particuliers.
La réalité est que ces entreprises apportent une plus-value de moins en moins évidente en termes de services, et les contraindre à un minimum de transparence envers leurs clients est tout à fait sain.
Le plus risible de l’histoire est que ce sont ici les mêmes qui accusent régulièrement Air France de mauvaise gestion qui viennent lui reprocher de ne pas faire de cadeaux indus à des entreprises parasites. Il faudrait savoir ce que vous voulez, camarades !
Bref, du bashing anti-AF très peu objectif, motivé par des raisons non dites par l’auteur anonyme mais qu’on a bien comprises. ?
Observateur a commenté :
12 décembre 2022 - 6 h 47 min
On notera le terme PARASITE pour désigner les agences de voyages qui travaillent et servent le client. Le passager est le client de l’agence, l’agence paie la compagnie. La compagnie est le fournisseur de l’agence de voyages.
Remettons les choses à l’endroit.
PARASITE, disent les thuriféraires Air France; ça en dit long sur l’arrogance qui y règne.
Exemple de chose remise à l’endroit: a commenté :
12 décembre 2022 - 8 h 44 min
J’ai une maison d’hôte avec 5 chambres dans le Val de Loire, qui a bonne réputation.
Il y a 4 ans, une petite compagnie s’est montée dans la petite ville d’à-côté, dont le but est de monter des séjours locaux « clefs en main », type prise réservations pour les clients des hébergements successifs -avec transferts des bagages-, des restau, des visites …selon les désirs et choix des clients ( qui choisissent eux mêmes leurs établissements)
A ce titre, après nous à voir 3/4 fois une/des chambres, cet intermédiaire nous a demandé 35% de réduction sur nos tarifs au motif d’être lui pour nous « fournisseur de chiffre d’affaire »!
Nous lui avons alors répondu que nous étions , nous pour lui, « fournisseur de solutions aux demandes de ses clients »…et tout en est resté là, sans réduction spécifique de notre part…et in fine, sans baisse de réservation de sa part….
A noter que nous n’aurions pas eu besoin de ses services pour remplir notre maison.
In fine, plusieurs de ses clients nous ont dit que l’intermédiaire les facturait sur une ligne spécifique de leur contrat.
Je comprends que Air France cherche à se passer de telle entreprise peut-être parfois utiles, mais souvent loin d’être indispensables !
IM a commenté :
12 décembre 2022 - 19 h 39 min
Article pitoyable… NON Air France n’a pas eu toutes les aides de l’Etat à un taux dérisoire, ce taux est très élevé (6%). Et pour l’absence de retrocommissions à la distribution, il faudra peut être que cette dernière valorise autrement sa valeur ajoutée qu’en quémandant des commissions à Air France, ou en manipulant les classes tarifaires pour gratter quelques marges opaques sur le dos du voyageur d’affaires final. Je salue le courage d’Air France de ne plus se faire taxer ainsi par ses distributeurs qui ont besoin de son contenu. Je ne compte plus les cas d’abus de chômage partiel fictif chez ces agents de voyage, quel culot de dénoncer les aides d’Etat qui ont sauvé notre compagnie nationale, si elle avait fait faillite qu’ils essayent de quémander des commissions d’Easyjet et Ryanair!
Shôgun a commenté :
13 décembre 2022 - 12 h 28 min
Avis pertinent et factuellement incontestable.
L’auteur anonyme qui ose parler de «prêts massifs et garantis par l’Etat au plus bas taux» pour évoquer des prêts à taux en réalité très élevés par rapport aux taux du marché à l’époque, se fout du monde. C’est clairement de la désinformation motivée par une intention malveillante.
De plus, cet anonyme oublie consciencieusement de rappeler que ces prêts étaient la conséquences de décisions gouvernementales pénalisantes pour le transport aérien, et en rien une mesure de faveur !
Surtout, évoquer ces prêts consentis par l’État pour laisser entendre qu’Air France aurait une obligation particulière de “gratitude” envers des entreprises commerciales 100% privées qui produisent un service marginal dont le caractère indispensable reste à démontrer… Quel est le rapport ? Air France ne doit strictement rien à ces distributeurs !