La compagnie aérienne Brussels Airlines va accueillir deux Airbus A320neo supplémentaires et dès l’été prochain louer deux avions chez CityJet, afin d’augmenter son offre en Europe en particulier avec le lancement de 6 nouvelles destinations : Billund, Brindisi, Djerba, Monastir, Varsovie et Zurich. Et la création de 230 nouveaux emplois.
En plus des trois nouveaux A320neo qui rejoindront cette année la flotte de la compagnie nationale belge, son Conseil d’administration a approuvé « l’attribution » de deux exemplaires supplémentaires pour 2024, eux aussi issus de la flotte de sa maison-mère le Groupe Lufthansa et configurés pour accueillir 180 passagers en une classe. Ce renouvellement de la flotte « est la mesure la plus efficace pour réduire les émissions de CO2 et de bruit des vols », souligne un communiqué de Brussels Airlines, qui se prépare à « une nouvelle saison estivale fructueuse avec de nouvelles destinations et des fréquences supplémentaires vers les destinations européennes déjà desservies ».
« Près de 230 emplois » et quatre avions supplémentaires sont donc attendus pour l’été 2023, dont deux pris en leasing avec équipage chez CityJet : des Bombardier CRJ900 de 90 sièges, qui « assureront des vols vers des marchés secondaires tels que Bordeaux et Billund, permettant à ces régions d’être reliées au réseau intercontinental et européen de Brussels Airlines ». Les A320neo vont remplacer des A319 (quinze disponibles avec 141 places) ; selon Brussels Airlines, « la consommation de carburant par vol diminuera de 11%, tandis que la consommation par siège pour le même vol diminuera de 30% grâce à la plus grande capacité en sièges ». La compagnie vise à réduire de moitié ses émissions de CO2 d’ici 2030 par rapport à 2019, et veut être neutre en CO2 d’ici 2050.
« En plus du renouvellement de notre flotte, l’intermodalité et les carburants alternatifs sont des leviers importants pour réaliser nos ambitions climatiques. La connexion de Brussels Airport au réseau de trains à grande vitesse est essentielle pour réduire les vols court-courriers. Ce n’est pas le cas aujourd’hui », souligne dans un communiqué Peter Gerber, CEO de Brussels Airlines. « En outre, la plupart des émissions proviennent des vols long-courriers, pour lesquels il n’existe aujourd’hui aucune alternative appropriée. C’est pourquoi nous devons, avec l’ensemble du secteur, investir davantage dans des alternatives aux combustibles fossiles. Nous aspirons à effectuer le premier vol avec du carburant d’aviation durable (SAF) en 2023. Toutefois, pour pouvoir utiliser à grande échelle ce SAF plus respectueux du climat, des investissements importants devront être réalisés dans les installations de production. Des investissements que nous, en tant que secteur, ne pouvons pas supporter seuls ».
Côté réseau, la compagnie de Star Alliance « s’attend » à ce que ses opérations sur le secteur européen augmentent de 10% l’été prochain, avec au départ de sa base à l’aéroport de Bruxelles-Zaventem de nouvelles destinations « pour les voyageurs d’affaires et de loisirs » et des fréquences supplémentaires vers les destinations européennes déjà desservies. Dès le 26 mars 2023, Brussels Airlines proposera des vols vers Billund au Danemark, Brindisi en Italie, Djerba et Monastir en Tunisie, Varsovie en Pologne et Zurich-Kloten en Suisse. Dans ce dernier cas, la route abandonnée en 1996 par Sabena sera relancée face à la « concurrence » de sa sœur SWISS au rythme de cinq puis six vols par semaine, avec départs de Belgique à 6h55 (arrivée à 8h10) et retour à 9h00 (arrivée à 10h15).
Des fréquences supplémentaires seront en outre ajoutées aux lignes entre Bruxelles et Bordeaux, Lyon, Berlin, Chania (La Canée), Copenhague, Francfort, Göteborg, Hambourg, Kos, Las Palmas, Madrid, Munich, Palma de Mallorca et Ténériffe. Brussels Airlines peut ainsi « offrir des connexions encore meilleures à son réseau long-courrier pour les passagers en correspondance et optimiser les opportunités de voyage pour les voyageurs d’affaires ».
Enfin côté emploi, la majorité des postes supplémentaires créés par Brussels Airlines concerne le personnel navigant, « dont une partie a déjà commencé sa formation au sein de la compagnie ». Elle recrutera encore « dans les mois à venir » 20 pilotes et 90 hôtesses de l’air et stewards supplémentaires « afin qu’ils soient formés avant le début de l’été ». En outre, la compagnie belge recherche également 30 techniciens et ingénieurs, environ 50 employés à l’aéroport et 40 postes commerciaux et de support tels que des experts en marketing, des analystes commerciaux ou encore des employés au service clientèle. Ce qui porte le nombre total de postes vacants à 230.
Depuis le début de l’année, Brussels Airlines « a déjà embauché plus de 300 nouveaux collègues, à la fois dans le cadre de la croissance de l’été dernier et pour assurer la stabilité des opérations pendant l’hiver en cours et les saisons d’été à venir ».
rv2Lyon a commenté :
8 décembre 2022 - 10 h 44 min
Prenant fréquemment Brussels Airlines, je dois dire que pour une compagnie “low cost” dans les compagnies classiques, elle fait parfaitement le travail. Pas de siège particulier en business mais le siège central neutralisé contrairement à la TAP où vous êtes à la fois serrés et vous payez très cher en Europe pour un service quasi nul.