Airbus serait sous pression pour atteindre son objectif de livraisons de 700 appareils pour 2022, en raison de la volatilité des chaînes d’approvisionnement.
L’avionneur européen aurait livré 66 avions en novembre, ce qui l’obligerait à livrer 137 appareils en décembre pour atteindre son objectif d'”environ 700” fixé pour 2022. Il est parvenu à accélérer de façon plus marquée que prévu ses livraisons fin novembre mais cela n’a pas permis de lever les doutes sur son objectif à quelques semaines de la fin de l’année, ont indiqué des sources à l’agence Reuters. Le précédent record de 138 avions livrés en décembre avait été atteint en 2019, avant que la pandémie de Covid-19 ne contraigne à une baisse de la production.
En juillet, le groupe avait été contraint de réduire son objectif annuel à environ 700 appareils, contre précédemment 720 appareils, en raison de pénuries de composants, qui continuent d’affecter les usines d’assemblage. Certains clients ont déjà vu leurs livraisons prévues en décembre être reportées à 2023, ont confié des sources à Reuters.
Airbus annoncera ses livraisons réalisées en novembre le jeudi 8 décembre, date qui est également considérée comme l’occasion de faire le point sur les objectifs de fin d’année. Mardi, le directeur général du groupe, Guillaume Faury a refusé de commenter directement la question de l’objectif de 700 livraisons fixé pour cette année, tout en reconnaissant que l’environnement de la chaîne d’approvisionnement restait “très complexe“.
Bio a commenté :
5 décembre 2022 - 7 h 56 min
Quand un article est écrit au conditionnel, ce n’est pas du journalisme mais du colportage de ragot de bas étage.
Quand au fait qu’Airbus soit à l’arrache pour les dernières livraisons en décembre, ce n’est pas nouveau, ça a TOUJOURS été comme ça. Et la période de moindre production due au covid n’a pas été l’occasion d’assainir cette façon de travailler.
Bencello a commenté :
5 décembre 2022 - 11 h 25 min
Quand un article, même au conditionnel, se base sur des sources de Reuters, on est loin du ragot, sauf à prendre cette agence de presse pour un nid d’amateurs.
On sait que dans les entreprises, parler à Reuters est une façon de préparer le marcher à un nouvelle, quelle qu’elle soit, avant une annonce officielle.
C’est sûr qu’il faut remonter loin dans le temps pour retrouver un mois de Décembre sans “pression” sur les livraisons, rien de nouveau là-dessus.
Ellias a commenté :
5 décembre 2022 - 12 h 19 min
Mouais, je suis d’accord avec Bio, en général les articles au conditionnel, c’est comme les gros titres avec point d’interrogation :
“Un nouveau Boeing 747 à 3 ponts pour 2035 ?”
“Airbus préparerait un A380 avec des ailes rabattables”.
C’est bien connu : les journalistes vivent du fait que l’on clique sur leurs articles ou pas, alors plus c’est trash… En général, Air-Journal n’est pas trop coutumier du fait, mais certains autres titres ne se privent pas.