La compagnie aérienne low cost Volotea va renforcer sa base de Lyon, où trois nouvelles liaisons seront lancées l’année prochaine vers Madrid, Florence et Bergame pour un total de 32 routes, de quoi offrir plus de 760.000 sièges aux habitants du territoire.
Dans l’aéroport Lyon-Saint Exupéry où elle a ouvert une base en juin 2021 avec 29 destinations, la spécialiste espagnole du vol pas cher a confirmé le 24 novembre 2022 ses ambitions. Grâce au remplacement de l’actuel Airbus A319 par un A320 de 180 places et l’arrivée d’un deuxième A320, la capacité de Volotea passera à 760.000 sièges par an proposées sur désormais 32 lignes.
Volotea avait déjà détaillé le lancement l’été prochain de deux vols par semaine vers Madrid, à laquelle deux autres nouveautés en Italie s’ajouteront. Du 8 avril au 28 octobre 2023, elle volera le mardi et le samedi vers Florence-Peretola, un axe sans concurrence directe comme celui vers Bergame-Orio al Serio qui sera desservi le jeudi et le dimanche du 6 avril au 26 octobre (Twin Jet se pose à Milan-Malpensa au départ de Lyon).
La low cost connectera ainsi la métropole lyonnaise en 2023 avec 5 villes françaises « peu, ou pas, desservies par le train » (Ajaccio, Bastia, Caen, Figari et Nantes) ainsi que 27 villes de 8 pays d’Europe et d’Afrique du Nord : l’Espagne, l’Italie, la Grèce, la Croatie, l’Algérie, la République Tchèque, le Portugal et la Belgique.
Lyon « est une base très importante pour Volotea, nous sommes ravis d’avoir pu présenter aujourd’hui nos ambitions sur ce territoire, un an après son lancement. Nous annonçons pour 2023 un cap dynamique pour les touristes d’agréments comme les touristes d’affaires », a déclaré dans un communiqué Céline Lacroix, responsable du Développement International de Volo. « Notre volonté est de continuer notre développement avec l’ensemble des parties prenantes afin de proposer aux habitants de la Capitale des Gones toujours plus de choix de destinations à des prix toujours compétitifs ». Par ailleurs, nous sommes fiers d’être partenaire
Pierre Grosmaire, Directeur marketing et commercial de Lyon Aéroport, a ajouté : « notre partenariat avec Volotea à Lyon se renforce chaque année, avec en 2023 un nouvel avion basé synonyme notamment de création d’emplois et de nouvelles liaisons pour la région Auvergne-Rhône-Alpes. Les équipes VINCI Airports travaillent main dans la main avec Volotea pour développer la connectivité en s’attachant à respecter les enjeux environnementaux du territoire. Volotea a été la première compagnie à s’associer au programme de puits carbone forestiers de VINCI Airports ».
Volotea, qui se place ainsi « au deuxième rang des compagnies aériennes de Lyon Aéroport en termes de réseau, tend à se positionner comme un nouvel acteur économique important de la région Auvergne – Rhône-Alpes. Elle réaffirme son ancrage local avec plus de 40 emplois directs et 80 emplois indirects. Par ailleurs, l’évolution de sa flotte va permettre à Volotea de recruter environ 30 profils d’ici à l’été 2023 : 10 postes de pilotes et 20 PNC seront ainsi proposés aux habitants de la région ».
Plus globalement, la low cost prévoit pour 2023 en France une offre historique de 6,5 millions de sièges, en hausse de près de 80% par rapport à 2019, avant la pandémie de Covid-19 : elle desservira 224 lignes au travers de ses 8 bases françaises (Nantes, Marseille, Lyon, Bordeaux, Lille, Strasbourg, Toulouse et Tarbes-Lourdes), où 26 monocouloirs seront basés.
SXB a commenté :
25 novembre 2022 - 8 h 35 min
Volotea renforce toutes ses bases françaises, sauf celle de Strasbourg… snif
lebeber a commenté :
25 novembre 2022 - 9 h 43 min
Ca ne va pas vous réconforter mais Volotea n’a pas renforcé + sa base toulousaine que sa base strasbourgeoise lol (certes Ryanair prend de + en + de place à TLS mais c’est + au détriment d’Easyjet qui a réduit pas mal)
Francis IV le subtil a commenté :
25 novembre 2022 - 10 h 27 min
La base de Toulouse est-elle aussi passée de deux à un avion basé ?
Morand a commenté :
26 novembre 2022 - 16 h 35 min
Strasbourg n’a pas assez de trafic à générer pour espérer mieux.Elle ferait bien déjà de supprimer la mention” international ” pour son petit aerportqui est totalement usurpée.Le mieux serait de le fermer totalement au profit de Karlsruhe et de l’EAP…
Lys a commenté :
28 novembre 2022 - 23 h 57 min
Hélas, il semble que Strasbourg n’ait plus guère d’espoir de retrouver un vrai rang de grand aéroport… Mulhouse-Bâle a pris les devants, les compagnies ont suivi, la zone de chalandise Franco-Helvético-Allemande (plus étendue, plus aisée, plus voyageuse) a fait le reste, et le TGV a achevé la mise à mort. Quel dommage. Et les gesticulations des gouvernements français successifs défendant “Strasbourg capitale européenne” , depuis des décennies, n’y ont rien changé. Notre pays est spécialiste des envolées lyriques qui prétendent rassurer, mais qui ne sont pas suivies d’effets. Quel gâchis.
Alan a commenté :
29 novembre 2022 - 12 h 41 min
Basel Mulhouse et non Mulhouse Bâle comme on l’entend souvent, il faut arrêter de croire que cet aéroport est pour la ville de Mulhouse, il est avant tout pour les Suisses et les Allemands, j’y travaille je m’en rends compte à chaque jour.
Alan a commenté :
29 novembre 2022 - 12 h 39 min
Au profit de Karlsruhe ? pour quel motif ? FKB est derrière SXB en terme de trafic depuis la reprise post Covid. Avec environ 75vols/semaines, composés le plus souvent de vol RYR dont on connait la facilité de cette compagnie à claquer la porte du jour au lendemain.
EX IT a commenté :
25 novembre 2022 - 11 h 59 min
je constate que certaines compagnies etrangeres s emparent allegremenr du marche francais alors q une compagnie francaise aurait tres bien pu faire ce travail plutot que de la laisser tomber de facon ehontee , je veux parler d AIGLE AZUR , il faudrait reagir et vite , tres vite ///
Momo 6 in Paris a commenté :
25 novembre 2022 - 18 h 56 min
Aigle Azur ? La compagnie service low-cost qui vendait des billets plus cher que Air France ? Oui pourquoi pas et aussi Ryanair qui proposera un service à la Emirates dans deux semaines aussi non ?
Lys a commenté :
29 novembre 2022 - 0 h 03 min
Mis à part les Obligations de Service Public, appliquées sur certaines lignes et où sont proposées des conditions favorables afin d’assurer des dessertes vers des villes enclavées ou isolées, loin des grands axes, les compagnies aériennes vont là où elles espèrent trouver du trafic, et donc des recettes. Et il semble qu’Aigle Azur n’ait plus les reins assez solides pour retrouver une vraie place dans le réseau aérien Français…