Le groupe CAIRE rassemblant les compagnies aériennes Air Antilles et Air Guyane a réagi aux accusations du syndicat de pilotes SNPL, parlant de « propos diffamatoires » tenus à son encontre tendant à faire croire qu’il y aurait des « défauts de maintenances » sur ses aéronefs
Suite au préavis de grève durant la période de Noël du syndicat de pilotes, Caire a envoyé un droit de réponse ce 24 novembre 2022 que nous publions ici :
« La compagnie CAIRE a eu connaissance de la publication d’un communiqué de presse envoyé par le Syndicat National des Pilotes de Ligne (SNPL) à différents organismes et médias. Elle s’insurge contre des propos diffamatoires tenus à l’encontre de la compagnie par le syndicat tendant à faire croire qu’il y aurait des « défauts de maintenances » sur ses aéronefs.
La compagnie CAIRE rappelle que sa priorité a toujours été la sécurité des vols, de ses équipes et de ses passagers. Elle tient à rappeler qu’en tant que compagnie européenne, surveillée par une autorité de tutelle, elle dispose des agréments permettant d’exploiter des aéronefs car des contrôles réguliers des organismes DGAC et OSAC prouvent la conformité de ceux-ci.
Par ailleurs, l’OSAC, qui est l’Autorité en charge de contrôler la conformité des procédures de maintenance et l’état de la navigabilité de la flotte de CAIRE, lui écrivait le 20 septembre dernier : « les audits réalisés par votre Responsable de la Surveillance OSAC et les constats qui ont été faits, permettent de démontrer la maturité du système de gestion de l’organisme nécessaire pour assurer le maintien de la navigabilité des aéronefs en gestion, selon les exigences applicables du règlement Partie-CAMO » (organisme de suivi de la navigabilité au sein de la compagnie).
Air Antilles trouve donc dangereuse la méthode qui consiste à jeter l’opprobre sur son entreprise au travers de propos diffamatoires pour atteindre, elle ne sait quel objectif. Par l’exercice du droit de réponse, les faits doivent être rétablis ».
Le préavis de grève du SNPL court sur la période allant du samedi 17 décembre au jeudi 22 décembre 2022 ; le syndicat demande « l’instauration d’un réel dialogue social », et une « revalorisation immédiate et tangible de la rémunération des pilotes au regard de l’inflation galopante ». Outre ces problèmes de maintenance, il revendique « la remise en question sans discussion des conditions de travail des pilotes, et notamment les incertitudes relatives à leur rémunération, qui pour rappel sont parmi les plus basses du marché, les placent dans des situations compliquées, accentuées par le contexte inflationniste ».
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