Toujours dans l’attente d’une décision politique sur son avenir, la compagnie aérienne ITA Airways a fêté samedi son premier anniversaire en tant que remplaçante d’Alitalia. Avec à son programme le lancement cet hiver de trois nouvelles destinations long-courrier à Rome, vers Tokyo-Haneda au Japon, Delhi en Inde et Malé aux Maldives.
Environ 9 millions de passagers transportés durant sa première année d’opération : c’est le trafic annuel annoncé le 15 octobre 2022 par la compagnie nationale italienne depuis un an, jour de lancement de son premier vol régulier entre Milan-Linate et l’aéroport de Bari. Cette première année a été selon ITA Airways « très importante et pleine de “premières”, malgré les difficultés rencontrées par l’industrie dans son ensemble, à cause de la Covid d’abord puis du conflit russo-ukrainien ». Cependant, malgré tout « et grâce à l’engagement et au dévouement du personnel de la Compagnie », elle souligne avoir respecté son plan, fondé sur quatre objectifs fondamentaux – durabilité, numérisation, innovation et orientation client – le tout « sous la bannière du Made in Italy ».
Douze mois après, la compagnie de l’alliance SkyTeam est considérée comme un « cas d’école », une start-up modèle qui a réussi à fonder sa croissance sur la reprise du transport aérien. « Sur son gâteau d’anniversaire il n’y a pas moins de 9 millions de bougies, une pour chaque passager voyageant avec la nouvelle compagnie aérienne nationale au cours de cette première année », sans oublier les récompenses en particulier pour sa ponctualité (jusqu’à 99,9% des vols à l’heure) « malgré les problèmes critiques causés par un secteur aéroportuaire en difficulté ».
Un anno fa, il primo volo. Un anno difficile ma con tanti traguardi raggiunti, che non avremmo mai potuto centrare senza il vostro sostegno: 9 milioni di volte, grazie! Grazie a voi, quest’anno è proprio volato. #LeNostreAliSieteVoi
— ITA Airways Risponde (@ITAAirways) October 14, 2022
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ITA Airways rappelle au passage que son réseau intercontinental sera enrichi cet hiver de trois nouvelles destinations :
Le 5 novembre, la nouvelle route entre sa base à Rome-Fiumicino et l’aéroport de Tokyo-Haneda sera lancée, avec trois vols par semaine sans concurrence en Airbus A350-900 : départs vers le Japon tous les mardis, jeudis et samedis à 15h40 (arrivée le lendemain à 11h35) et retour tous les mercredis, vendredis et dimanches à 13h35 (arrivée à 20h30).
À partir du 3 décembre, la nouvelle route entre Rome et Delhi-Indira Gandhi sera elle opérée en A330-200 sans concurrence, aves des départs tous les lundis, mercredis et samedis à 14h10 (arrivée le lendemain à 2h00) et des retours de la capitale indienne tous les mardis, jeudi et dimanche à 3h50 (arrivée à 8h10).
Enfin du 17 décembre 2022 au 25 mars 2023, le nouveau vol direct entre Fiumicino et l’aéroport de Malé-Velana sera opéré en A330 ou A350 « avec des fréquences hebdomadaires variables en saison pour répondre à la demande attendue » : de deux fois par semaine, samedi et dimanche (les 17 et 18 décembre puis du 28 janvier au 25 mars) à trois voire cinq rotations hebdomadaires. Les départs de Rome sont programmés à 22h10 (arrivée le lendemain à 11h20), et les retours des Maldives à 13h25 (arrivées à 19h30/19h45).
Ces nouvelles destinations intercontinentales s’ajoutent aux vols ITA Airways vers New York, opérés depuis Rome et Milan-Malpensa, et à ceux vers Boston, Miami, Los Angeles, Sao Paulo et Buenos Aires (depuis Fiumicino seulement).
denis a commenté :
17 octobre 2022 - 13 h 14 min
C’est une Honte que le service soit pire qu’à l’époque d’Alitalia, Franchement une compagnie qui n’indemnise pas ses voyageurs en cas de retard de bagage, plus jamais je ne la prends …
inex a commenté :
17 octobre 2022 - 17 h 22 min
Compagnie apocalytpique…
Récemment un Rome-Naple sur un 320 d’ITA dans un état de délabrement rarement vu (je parle de la cabine)…
On ne va pas parler des salons à l’aéroport de Rome et de Naples, car on ne tire pas sur les ambulances. D’un indigence crasse, avec un préposé au service où l’on attend 10mn pour avoir deux tranches de salami (de mauvaise qualité).
A l’embarquement en large, quel n’a pas été ma surprise de voir qu’un PNC embarquait en même temps que nous avec ses bagages, rejoignant ainsi ses collègues en même temps que l’arrivée des passagers… non ce n’était pas un PNC qui prenait le vol pour rejoindre son escale de départ, il s’agissait bien d’un PNC qui était ensuite à son poste dans l’avion.
Certes, le vol est relativement court entre Rome et Naples, mais nous n’avons pas vu un quelqu’un stew ou hotesse parcourir l’appareil après la demonstrations des consignes de sécurité. Pire, personne n’est venu vérifier avant l’atterrissage si les passagers étaient sanglés et préparés…
Hônnetement, on me l’aurait raconté, je n’aurais pas voulu le croire… une désinvolture sans nom caractérisait ces employés qui n’en avait strictement rien à foutre.
Bref, ITA c’est encore pire qu’Alitalia, et ce n’est pas peu dire….
J’ai déjà fait ça moi même ! a commenté :
17 octobre 2022 - 21 h 19 min
Il m’est déjà arrivé de monter à bord en uniforme avec mes bagages ( de soute en théorie…) en même temps que les passagers, attendant parmi eux dans l’escamotable, puis fourbant ma valise et mon sac cabine, prenant des mains de la chef de cabine m’a feuille de poste, de me rendre à ma place pour l’embarquement, et, une fois arrivé, me retournant, affichant mon sourire et enchaînant les « Bonjour Monsieur, bonjour Madame…oui, votre place est par là….bon voyage »…
Ben oui: ça se passe parfois comme ça quand on est déclenché en dernière minute et en urgence pour remplacer un PNC absent, malade et débarquant en cours de rotation…..Et c’est tant mieux car il se pourrait que sans ce PNC de dernière minute, le nombre de qualif-avion dans l’équipage en compo peq-1 n’eut pas permis d’effectuer le vol sans limitation restrictive du nombre de pax à bord…
Finalement, au lieu de vous offusquer, vous pourriez aussi penser que si vous avez pu faire votre Rome-Naples par avion sans soucis, c’est peut être précisément parce que ce PNC est arrivé à bord à temps!..et que la compagnie a eu l’agilité, l’adaptabilité et les procédures de PN en Réserve adaptées…
Juan Trippe a commenté :
18 octobre 2022 - 10 h 45 min
@inex
D’accord avec vous. Tout est pareil, même attitude.
A Orly, j’ai vu un membre d’équipage qui voyageait en business. Il a demandé au steward si sa copine en éco pouvait le rejoindre en business…et hop, aucun problème.
La cabine (de l’avion repeint aux couleurs ITA) était en très mauvais état. Équipage senior, ex-Alitalia (en uniformes Alitalia).
Shôgun a commenté :
20 octobre 2022 - 0 h 34 min
Alitalia, en termes de prestations à bord, était une très bonne compagnie, en tout cas en long courrier (pour les vols domestiques, je n’ai pas expérimenté). Bien meilleure sue British Airways ou Iberia, par exemple. Le personnel était assez cordial et la qualité de la restauration à bord digne de la réputation de la cuisine italienne. Le seul point noir, pour les clients, était la gestion calamiteuse des bagages à Fiumicino et la saleté de cet aéroport.
Je ne parle bien sûr pas ici de la rigueur de gestion de la compagnie, ce n’est pas mon sujet.