La compagnie aérienne Chalair lance à Toulouse trois nouvelles liaisons vers Marseille, Nantes et Rennes, toutes opérées seulement en semaine.
Comme annoncé le mois dernier, la compagnie française propose à partir de ce 3 octobre 2022 deux vols par jour en semaine entre Toulouse-Blagnac et l’aéroport de Marseille-Provence, opérés en ATR 42-500 de 48 sièges. Les départs sont programmés du lundi au vendredi à 6h20 et 18h05 (arrivées à 7h20 et 19h05), les vols retour quittant les rives de la Méditerranée à 7h50 et 19h35 (arrivées à 8h50 et 20h35). Chalair est en concurrence sur cette ligne avec Twin Jet.
Entre Toulouse et Nantes-Atlantique, elle propose cinq rotations hebdomadaires du lundi au vendredi décollant à 14h30 (arrivée à 15h45) et revenant à 16h20 (arrivée à 17h35). Chalair est face cette fois à easyJet et Volotea.
Enfin la compagnie aérienne relie également Blagnac à l’aéroport de Rennes-Bretagne du lundi au vendredi à raison d’un vol par jour, avec des départs à 9h20 (arrivée à 10h45) et des retours à 11h15 (arrivée à 12h40). La route est déjà proposée par easyJet.
Les réservations de ces lignes sont ouvertes, sur le site de Chalair ou celui d’Air France dont elle est partenaire du programme de fidélité Flying Blue, ou en agences de voyages.
« En tant que compagnie française, nous sommes heureux de partager une nouvelle ambition en région, qui plus est à Toulouse, berceau de notre flotte d’ATR. Nous pensons pouvoir apporter, sur chacune des lignes ouvertes à Toulouse-Blagnac, ce supplément de services et de souplesse qui saura convaincre et fidéliser notre clientèle cible », déclarait le mois dernier Alain Battisti, Président de Chalair Aviation.
Rappelons que Chalair se pose également dans les aéroports de Brest, Bordeaux, Limoges, La Rochelle, Lyon, Paris-Orly, Poitiers et Quimper. Sa flotte est composée de 12 appareils de 19 à 70 sièges.
Taloche a commenté :
3 octobre 2022 - 13 h 54 min
Cour des Comptes 2018
RAPPORT D’OBSERVATIONS DEFINITIVES :
En 2016, si l’aéroport avait facturé les services d’assistance en escale au tarif public applicable, les recettes auraient pu s’établir à 1 435 322 €. Compte tenu de la réduction très significative
accordée à la compagnie RYANAIR, le montant total des frais d’assistance perçus s’est finalement établi à 522 688 €. L’assistance en escale n’est donc pas financée par la compagnie utilisatrice
mais par les redevances ou taxes aéroportuaires, ce qui est totalement proscrit, ou par les contributions des membres du syndicat mixte qui n’en ont jamais délibéré.
Les participations versées à des compagnies aériennes constituent des aides d’États qui pourraient être jugées irrégulières à l’instar des aides apportées à l’aéroport lui- même. Pour soutenir son trafic en attirant des compagnies aériennes, l’aéroport leur a versé 19,7 M€ de 2010 à 2016. En valeur, la principale bénéficiaire est la société RYANAIR, via sa filiale AMS(8,7 M€). Rapporté au nombre de passagers, c’est la compagnie CHALAIR, effectuant notamment
les liaisons vers Lyon, qui bénéficie du montant le plus élevé : 2,2 M€ en 2016 pour 18 000 passagers transportés. La société TWIN JET opérant les vols vers Paris est également soutenue par le biais d’un contrat publicitaire. Les participations de l’aéroport sont versées sur le fondement de contrats dits de service marketing
ou de publicité. En contrepartie de la promotion de la ville de Limoges sur le site internet des compagnies ou sur un magazine de bord, l’aéroport s’acquitte d’une somme de plusieurs millions
d’euros, financée par le syndicat mixte. Or, ces contrats ne sont pas des contrats autonomes mais sont explicitement liés aux engagements de fréquentation des lignes. Le coût pour l’aéroport d’un passager transporté par RYANAIR s’établissait ainsi à 14,8 € en 2016, celui d’un passager de CHALAIR à 116 € et celui d’un passager de TWIN JET à 119 €. En omettant de procéder, pour les contrats dits de marketing ou de publicité conclus avec ces compagnies, aux procédures de passations prévues par le code des marchés publics et l’ordonnance du 23 juillet 2015 alors en vigueur, la chambre de commerce et d’industrie de Limoges et de la Haute-Vienne (CCILHV) a méconnu les principes et règles du droit de la commande publique. Ces versements qui pourraient être qualifiés alors d’aides d’Etat incompatibles et illégales au sens du droit communautaire, seraient, en cas de recours auprès de la Commission européenne, susceptibles de donner lieu à récupération auprès des compagnies concernées.
Enfin, les aides attribuées par le syndicat mixte à l’aéroport de Limoges, aussi bien en investissement qu’en fonctionnement, sont aussi susceptibles de contrevenir à la réglementation
des aides d’État précisée par les lignes directrices de 2014 de la Commission européenne, à moins qu’il ne soit démontré que l’aéroport relève d’un service d’intérêt économique général. Dans le
cas contraire, il serait nécessaire que le syndicat mixte diminue ses contributions financières à l’aéroport en modifiant si nécessaire sa stratégie pour l’infrastructure.
Filoustyle a commenté :
3 octobre 2022 - 22 h 24 min
je croyais que c’était les chinois les méchants et les Français de Eiffage il étaient gentils ?
Airbid a commenté :
6 octobre 2022 - 15 h 48 min
Ce rapport n’est pas très clair ( ou alors partiel et c’est un passage extrait d’un rapport)
De qui et de quoi parle t on?
De twin-jet vers Paris , mais depuis où?
De Chalair vers Lyon, mais depuis où? Et puis Limoges….
Le terme Aéroport a l’air d’être pris dans un sens générique .
Le tout n’est pas d’aligner des mots …..
Bricou a commenté :
3 octobre 2022 - 13 h 57 min
Scandaleux !
Mais qui lit les rapports de la Cour de Comptes ?
file:///C:/Users/jeanpierre/Documents/ARCHIVES_2013/Downloads/NAR2018-054(1).pdf