La Russie n’a pas obtenu les voix nécessaires pour être réélue hier au conseil d’administration de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), lors de la 41ème session de l’Assemblée de cette agence des Nations-Unies à Montréal, au Canada.
Les résultats du vote ont déclenché un examen de procédure, après une contestation par la Russie d’un vote supplémentaire. Poppy Khoza, actuelle présidente de l’Assemblée de l’OACI et directrice générale de l’aviation civile d’Afrique du Sud, a qualifié les circonstances de “sans précédent“. “Lorsque nous avons des votes dans nos pays, si nous n’aimons pas le résultat, nous ne demandons pas un autre vote“, a ajouté le représentant français à l’OACI.
A côté des principaux pays européens, les Etats-Unis, le Canada, la Chine, le Brésil et l’Australie, la Russie occupait un siège au conseil d’administration composé de 36 membres qualifiés d'”États d’importance capitale dans le transport aérien“. “Nous voudrions exprimer nos regrets concernant le résultat du vote, a réagi le représentant russe. Nous considérons cela comme une étape purement politique et n’a rien à voir avec la position de la Russie dans le domaine de l’aviation civile.”
Pour Yuliya Kovaliv, ambassadrice de l’Ukraine au Canada, le vote en défaveur de la Russie s’explique par la violation de l’espace aérien souverain de l’Ukraine par l’armée russe et le bombardement des aéroports civils ukrainiens, qui vont à l’encontre de la Convention de Chicago qui énonce les principes fondamentaux de l’aviation mondiale.
Oups! a commenté :
2 octobre 2022 - 17 h 43 min
C’est la moindre des choses!
Ricou a commenté :
2 octobre 2022 - 22 h 31 min
Ce n’est que le début de la fin pour ce pays
Anna Stazzi a commenté :
2 octobre 2022 - 23 h 53 min
On ne pactise pas avec le diable ( quoi que l’histoire a souvent montré l’inverse..)
Mais croire que débarquer la Russie suffit à la faire disparaître est, au moins, naïf..
BRAVO CHARLIE a commenté :
3 octobre 2022 - 16 h 40 min
Les Russes concrétisent les préparatoires d’une guerre “classique” contre l’Occident depuis le début des années 2000. Et nous avons été bien aveugles.
On relève le déploiement d’une cyberguerre institutionalisée massive, des capacités d’évoluer en eau profonde (repérage et dépôt de charges le long des réseaux sous-marins), la mise au point d’armes nucléaires sur vecteur “invincible” ou à portée tactique, la baisse des capacités de stockage de gaz en RFA, les soulèvements anti-français en Afrique (accès aux minerais dont uranium), rapprochement avec la dictature génocidaire (Tibet, XinJiang, Mongolie) et belliqueuse chinoise, implantation de bases en Syrie et Lybie, etc.