La DGAC n’a pas appelé à une réduction des programmes de vols ce jeudi, suite à l’appel à la grève d’un syndicat de contrôleurs aériens, mais les compagnies aériennes et les aéroports s’attendent à des retards.
Contrairement au précédent mouvement qui avait entrainé l’annulation de 2400 vols en Europe, les passagers ne devraient pas trop souffrir de la grève de ce 29 septembre 2022, lancée à l’appel du syndicat USAC CGT dans le cadre d’une mobilisation nationale contre la réforme des retraites. La DGAC a cependant prévenu que des perturbations et des retards sont possibles malgré des « mesures préventives ».
L’aéroport de Toulouse-Blagnac par exemple n’affiche aucune annulation ce jeudi matin, mais il prévient que « des perturbations pourraient apparaitre sur le programme de vol ». Lille-Lesquin a de con côté annoncé un trafic normal
Chez les compagnies aériennes, la low cost Ryanair en particulier a confirmé hier qu’elle ne s’attend qu’à des « perturbations limitées suite à la grève mineure du syndicat français des contrôleurs aériens en France ». Elle conseille aux passagers voyageant vers/depuis la France de vérifier en ligne le statut de leur vol. Et demande « une fois de plus à la Commission européenne de prendre des mesures urgentes pour protéger les citoyens/visiteurs européens des grèves répétées du contrôle aérien français en adoptant trois mesures simples : exiger des syndicats ATC français qu’ils s’engagent dans un arbitrage obligatoire au lieu de faire grève, protéger tous les survols français (en vertu des lois sur les services minimums), et permettre aux autres ATC d’Europe de gérer les survols pendant que les syndicats ATC français font grève ».
Rappelons que le syndicat majoritaire chez les aiguilleurs du ciel français SNCTA, au cœur de la précédente grève, avait levé son préavis du 28 au 30 septembre
©SETEC
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