L’Airbus A380 de la compagnie aérienne Qantas victime d’une explosion moteur en 2010 peu après son départ de Singapour où les pilotes avaient réussi à se poser sans faire de blessé, va lui aussi reprendre du service.
L’A380 de la compagnie nationale australienne immatriculé VH-OQA et baptisé « Nancy-Bird Walton » est reparti du désert de Victorville aux USA le 24 septembre 2022, à destination de Los Angeles où seront installées les nouvelles cabines. Agé de 14,3 ans, le superjumbo pourra alors accueillir 14 passagers en Première, 70 en classe Affaires, 60 en Premium et 341 en Economie (au lieu du 14+72+32+322 initial), comme les 11 autres remis en service. Qantas n’a pas commenté l’information d’Australian Aviation, confirmée par Flightradar24.
Cet A380 rejoindra les sept A380 déjà remis en service par la compagnie aérienne, seuls deux des 12 superjumbos étant à ce jour destinés à la casse : le VH-OQF dont la récupération des pièces a débuté, et le VH-OQE.
Rappelons que cet A380 de la compagnie de l’alliance Oneworld, parqué dans le désert depuis la pandémie de Covid-19, avait déjà repris du service en avril 2012, 18 mois après l’incident du vol QF32 du 4 novembre 2010, reliant l’aéroport de Singapour-Changi à sa base à Sydney-Kingsford Smith. L’explosion non-contenue du moteur n°2 (un Rolls Royce Trent 900) quatre minutes après le décollage avait provoqué un retour d’urgence, mais l’appareil ne s’était posé que trois heures plus tard – dont deux passées par l’équipage à étudier la multitude de messages d’erreurs et la stratégie pour atterrir, racontées par le Senior Check-Captain David Evans. Parmi les problèmes figuraient l’aile percée, la perte de carburant et de circuits hydrauliques, ainsi que le risque de blocage de freins. Les techniciens de Qantas n’ont d’ailleurs jamais réussi à recréer l’incident sur un simulateur…
Il avait fallu près de 50 minutes pour évacuer indemnes les 469 personnes à bord, le risque d’explosion suite à la chute de carburant sur des freins à 900° faisant même hésiter les pompiers. Puis seize mois de réparations, l’enquête déterminant que l’incident avait été causé par un « défaut de fabrication des turbines haute pression et à pression intermédiaire, là où le circuit distribue l’huile pour les roulements des arbres », ayant entrainé des fissures de fatigue puis des fuites et finalement l’explosion du moteur.
Le commandant de bord Richard de Crespigny, traité en héros comme ses collègues après ce vol QF32, a pris sa retraite durant la crise sanitaire.
ALExxx a commenté :
29 septembre 2022 - 10 h 45 min
titre racoleur,
un incident moteur qui a eu lieu il y a 12 ans, ne remet pas en cause l’avion qui n’a pas explosé
« Racoleur »? C’est peu dire! a commenté :
29 septembre 2022 - 11 h 31 min
Pour moi, on est plutôt la dans le dragage d’égouts!
Cet appareil a déjà revolé sans le moindre problème de nombreuses années après cet accident , et son arrêt temporaire , comme pour tous les A380 de Qantas, était dû uniquement à la crise Covid et ce qui en a suivi…., donc sans rapport aucun avec l’accident…. Sa remise en service est due elle, à la reprise commerciale..
Refaire un tel article avec photos à l’appui, c’est plus de l’info, c’est totalement hors sujet et au fond, plutôt minable !
Tilo a commenté :
29 septembre 2022 - 21 h 17 min
Il ne faut surtout pas dire des choses qui dévalorise Airbus et l’a380 le fleuron européen sous peine de subir la foudre des défenseurs d’airbus, même Air journal en prend pour son grade Mdr….
Tilo a commenté :
29 septembre 2022 - 21 h 41 min
Vous avez jusqu’à au moins 2027 pour voir volé ou monté dans ce superjumbo, passer ce délai il sera définitivement retiré de tout les flottes de compagnies qui possèdent l’a380 et sera remplacé par le 777X-9. L’a380 sera sans doute exposé dans des musées et fixé sur des poteaux métalliques comme le Concorde, l’avion aura était une fierté européenne une manière de montrer aux américains qu’ils peuvent rivasé mais la vraie reine du ciel super jumbo est et sera à jamais le 747.