L’aéroport Tours-Val de Loire a connu un été actif, avec des niveaux de fréquentation très proches de 2019, avant la crise du Covid-19.
Entre le 1er juillet et le 31 août 2022, il y a eu exactement 40 976 passagers à l’aéroport, alors qu’ils étaient 42 355 sur la même période en 2019. Cela représente un taux de remplissage de près de 90% sur les lignes desservant des destinations régulières (Londres, Marseille, Porto, Dublin, Marrakech).
C’est une bonne nouvelle pour l’aéroport et aussi pour la région : en effet, cette fréquentation de passagers représenterait 20 millions d’euros de retombées annuelles dans l’économie locale, au service des hôtels, des restaurants, des boutiques, des musées, etc.
Au-delà du trafic de passagers, les vols sanitaires (transplantations d’organes) ont également représenté une grande partie de l’activité cet été avec 38 mouvements. Ces mouvements sanitaires tiennent un rôle important dans l’activité de l’aéroport depuis le début de l’année avec 146 mouvements opérés depuis janvier.
« Les bons chiffres de fréquentation de cet été, confirmant la tendance depuis le début d’année, sont une bonne nouvelle pour la région. [Le gestionnaire aéroportuaire] Edeis remplit pleinement sa mission de développeur des territoires avec des retombées économiques concrètes, et une mission de service public permettant un nombre de vols sanitaires importants. Nous allons poursuivre notre travail en ce sens, main dans la main avec les différents opérateurs », déclare Nicolas Destouches, directeur de l’aéroport.
Taloche a commenté :
16 septembre 2022 - 12 h 17 min
” 20 millions d’euros de retombées annuelles dans l’économie locale, au service des hôtels, des restaurants, des boutiques, des musées, etc. ”
Vous rigolez ? Lisez plutôt :
“En effet, nous l’avons vu, l’estimation de l’ « impact économique » d’un aéroport n’est au bout du compte qu’un simple relevé d’effets considérés a priori comme positifs, tels que les emplois créés et leur effet sur le PIB. Et les auteurs de l’étude à laquelle nous nous référons ici constatent aussi qu’elle conduit systématiquement à surestimer ces indicateurs. Ces travaux confirment tout à fait l’analyse que nous avons développée ci-dessus dans la section 3.3.2. En outre, la méthode ne mesure pas les autres avantages et coûts associés à l’existence de l’aéroport ; elle ne tient pas compte du coût de l’investissement, généralement effectué sur des fonds publics, ce qui revient à le considérer comme nul ; ni des externalités négatives associées au fonctionnement de l’aéroport telles que le bruit, les émissions polluantes, la congestion routière, l’artificialisation des sols, etc. Et quand ces externalités sont prises en compte – ce qui
est rarement le cas –, elles apparaissent généralement comme étonnamment faibles.”
Rapport du Sénat 30/11/2021.
Tamplar a commenté :
16 septembre 2022 - 19 h 48 min
Un rapport édifiant, à lire absolument. Un jour peut-être ,un journaliste courageux révèlera l’opacité de la gestion des aéroports locaux et le gaspillage de notre argent public.
Kim lebey a commenté :
17 septembre 2022 - 3 h 23 min
J’espère un Tours val de Loire vers Rabat (Maroc) et Barcelone (Espagne) dans l’avenir