La compagnie aérienne low cost Ryanair lancera à l’automne six nouvelles liaisons à Toulouse, dont une vers Rabat au Maroc et une autre vers le Luxembourg. Elle fait d’autre part face en Belgique à un procès intenté par des pilotes soucieux de retrouver leurs niveaux de salaires d’avant la pandémie de Covid-19.

La spécialiste irlandaise du vol pas cher lancera du 1er novembre 2022 au 25 mars 2023 deux vols par semaine entre sa base à Toulouse-Blagnac et l’aéroport de Rabat-Salé, opérés en Boeing 737-800 de 189 sièges ou 7378 200 de 197 places. Les départs sont programmés mardi et samedi, sauf en décembre et janvier quand seule la rotation du weekend sera assurée. Ryanair sera sans concurrence sur cette ligne, sa sixième entre la ville Rose et le Maroc avec Agadir, Fès, Marrakech, Oujda et Tanger.

Les autres nouveautés hivernales de la low cost à Toulouse sont vers Luxembourg-Findel, avec des rotations vendredi et dimanche du 30 octobre au 24 mars sans concurrence. Vers Birmingham, Ryanair volera le lundi et le vendredi du 31 octobre au 24 mars, face à TUI Airways à compter de décembre), s’ajoutant à celles depuis Londres-Stansted et Edimbourg.

Cracovie-Jean Paul II aura également droit à deux rotations hebdomadaires depuis Toulouse du 1er novembre au 25 mars (mardi et samedi sans concurrence), tout comme Ténériffe-Sud avec des vols lundi et vendredi du 31 octobre au 24 mars, face à Volotea ; cette ligne sera la septième en Espagne de la low cost à Toulouse. Bologne-Guglielmo Marconi a en revanche disparu des réservations, alors que l’aéroport devait être relié à Toulouse cet hiver. Au total, Ryanair affiche 30 destinations au départ de Blagnac.

Ryanair : 6 nouveautés à Toulouse cet hiver, 1 procès intenté par des pilotes 1 Air Journal

©Ryanair

En Belgique, les pilotes de Ryanair avaient mené en juin et juillet des grèves entrainant des dizaines d’annulations de vols, demandant une revalorisation salariale après avoir accepté de « lâcher » 20% de leur salaire au début de la pandémie de Covid-19. Le ton est monté d’un cran le 30 aout 2022, 48 d’entre eux annonçant aller devant les tribunaux du travail de Bruxelles et de Charleroi pour annuler cette réduction et imposer un ajustement des salaires au coût de la vie. Un retour aux conditions d’avant qui se fait attendre alors que la low cost opère 15% de vols de plus qu’en 2019 – et que le CEO de Ryanair Holdings
Michael O’Leary a lui retrouvé ses niveaux de revenus.

Le syndicat CNE/ACV Puls, qui assiste les pilotes allant devant les tribunaux, a rappelé que la réduction de salaire avait été obtenue par un « chantage », la menace de licencier 66 pilotes. Pendant la crise sanitaire, « les pilotes étaient au chômage temporaire. Ryanair devait payer un supplément pour chaque jour de chômage. Sans respecter les règles du secteur aérien, Ryanair versait cette compensation une fois par mois au lieu de tous les jours », souligne le syndicat.

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@Aéroport Bruxelles Sud-Charleroi