Sur les quelque 35.000 valises non acheminées début juillet à l’aéroport de Paris-CDG toutes compagnies aériennes confondues, 900 sont encore en attente de retrouver leur propriétaire selon Air France.
A Roissy le 1er juillet 2022, à une grève du personnel s’étaient ajouté deux pannes techniques successives, qui avaient désorganisé le tri des bagages au départ. Plusieurs dizaines de milliers de bagages – dont environ 17.000 pour la seule compagnie nationale française – n’avaient alors pas décollé avec leurs propriétaires. La moitié environ avait été traitée dans les quatre jours suivants, mais il en restait encore plusieurs milliers en attente.
Presque deux mois plus tard, c’est encore le cas pour environ 900, a déclaré Air France au Journal du Dimanche : « Ce sont les plus compliqués, avec les étiquettes manquantes. Il faut les ouvrir pour comparer leur contenu aux descriptifs des passagers », en plus de traiter le volume quotidien de bagages mal dirigés – mené par 150 salariés au Kube de Roissy, auxquels s’étaient ajoutés 200 cadres administratifs volontaires d’Air France le mois dernier. « En temps normal, sur 100.000 passagers par jour, 3000 bagages ne suivent pas, souvent ceux des correspondances en retard. Ils sont réexpédiés au bout de quelques heures ou de quelques jours si le vol n’est pas quotidien », ajoute un cadre.
La colère des passagers concernés reste elle de mise : l’hebdomadaire cite une passagère attend depuis le 2 juillet trois valises « égarées » lors de son vol entre Roissy et Punta Cana, ou une autre qui attend depuis le 11 juillet la sienne, qui n’avait pas vol avec elle entre Paris et New York.
Marc Houalla, directeur de Charles-de-Gaulle au sein d’ADP, reconnait les problèmes et la lenteur à les régler définitivement, tout en rappelant que la crise est « conjoncturelle, pas structurelle » : « Les capacités de l’aéroport sont suffisantes. En 2019, il n’y a eu aucun problème alors que le trafic était 20% supérieur ». Selon lui, tout est prêt pour des retours de vacances « sans accroc ».
Patrons de l'aérien ont supprimé + de 10.000 emplois CDI à CDG depuis 2020
— CGT Roissy CDG Aéroport (@CgtULCdg) July 3, 2022
Leurs projets, faire transiter le trafic passagers de l'été 2019, avec 10.000 travailleurs en moins
L'appétit des profits pour s'aligner sur les autres secteurs du business capitaliste#AirFrance#adp pic.twitter.com/conR4Y6I2m
GVA1112 a commenté :
22 août 2022 - 11 h 11 min
C’est probablement juste que les retards sont du à des problèmes “conjoncturelles”, mais il y a aussi les passagers qui remettent des valises, des sacs, des sacs à dos, des cartons et des emballages improvisés, peu protégées, mal étiquetées, de mauvaises qualités, etc..
Ces gens là, jouent avec le feu… et ils prennent de gros risques mais ils savent pleurer et revendiquer très vite ;-).
Marius a commenté :
22 août 2022 - 18 h 43 min
Une compagnie aérienne devrait refuser à l’enregistrement les bagages non correctement étiquetés ou adéquates, beaucoup d’entres elles refusent depuis quelques temps “les cartons” notamment dans le Golfe et l’Asie du Sud !
Rame a commenté :
23 août 2022 - 0 h 16 min
Évidement c’est la faute des passagers… Il me semble que c’est à la compagnie de définir les règles de ce qu’elle transporte. Une fois accepté son travail est de mené à bon port.
Mosquito a commenté :
23 août 2022 - 9 h 01 min
@RAME,
Euh…y’a qu’a…..mais qui gere les bagages ??? AF ou ADP…. donc la compagnie n’est pas responsable systematiquement, retard correspondance, correspondance de moins de 2h, panne technique ADP et greve ADP….
anne a commenté :
23 août 2022 - 18 h 07 min
Un tag bagage est mis quand les bagages sont enregistré par la compagnie, vous savez le petit autocollant avec un code barre et une série de numéro, on y voit même le nom du passager…C’est trop facile d’accuser la forme du bagage quand on a viré les moitié des gens.