Les aéroports parisiens ont vu passer le mois dernier 9,092 millions de passagers, soit 5 millions de plus que durant le même mois l’année dernière. Pour l’ensemble du Groupe ADP, le trafic atteint 29,649 millions de clients (+11,9 millions), avec sur les six premiers mois de l’année une hausse globale de 116,8%
En juillet 2022, l’aéroport de Paris-CDG a enregistré 6,017 millions de passagers, soit 2,96 millions de plus qu’en juillet 2021 ; l’aéroport de Paris-Orly atteint 3,075 millions de clients, 1,06 million de plus que durant le même mois l’année dernière. Ce trafic représente 86,3% du trafic de Paris Aéroport de juillet 2019, avant la pandémie de Covid-19, dont 81,0% à CDG et 99,0% à Orly.
Sur les six premiers mois de l’année selon le communiqué du groupe aéroportuaire, le trafic de Paris Aéroport s’établit à 46,544 millions de passagers (+194,8% par rapport au premier semestre 2021), dont 30,856 millions à Roissy (+219%) et 15,688 millions de passagers à Orly (+156,6%), soit 74,1% du niveau de trafic sur la même période en 2019. À Paris-Charles de Gaulle, l’ensemble des terminaux sont actuellement ouverts au trafic de passagers à l’exception du Terminal 1, actuellement en travaux. À Paris-Orly, tous les secteurs sont ouverts.
Pour le mois de juillet 2022 dans les deux aéroports parisiens :
- Le trafic France métropolitaine est en hausse de 210.646 passagers, à 81,0% du niveau de juillet2019 ;
- Le trafic Europe (hors France) est en hausse de 1,9 million de passagers, à 89,5% du niveau de juillet2019 ;
- Le trafic international (hors Europe, dont DROM-COM) est en hausse de 1,9 million de passagers, à 84,8% du niveau de juillet 2019. Tous les faisceaux sont en croissance : Afrique +501 848 passagers, à 99,6 % du niveau de juillet 2019, Amérique du Nord +769.743 passagers, à 86,3% du niveau de juillet2019, Amérique Latine +129.510 passagers, à 74,3% du niveau de juillet 2019, Moyen-Orient +271.184 passagers, à 88,5% du niveau de juillet 2019, et Asie-Pacifique +160.992 passagers, à 36,1% du niveau de juillet 2019 ;
- Le trafic DROM-COM (inclus dans le faisceau international) est en hausse de 76.838 passagers, à 110,7% du niveau de juillet 2019.
Le nombre de passagers en correspondance est de 830.496 passagers, en hausse de 321.864 passagers, à 74,0% du niveau de juillet 2019 ; le taux de correspondance s’établit à 17,0%, en baisse de – 1,1%.
Le trafic total du Groupe ADP est en hausse de 11,9 millions de passagers en juillet 2022 par rapport à juillet 2021, avec 29,7 millions de passagers accueillis dans l’ensemble du réseau d’aéroports gérés. Il représente 83,7% du niveau du trafic groupe du mois de juillet 2019. Depuis le début de l’année, le trafic du Groupe ADP est en hausse de 116,8 % par rapport à 2021, à 147,9 millions de passagers, soit 74,0% du niveau du trafic groupe sur la même période en 2019.
Toutes les plateformes du Groupe sont ouvertes aux vols commerciaux. Des restrictions locales peuvent néanmoins s’appliquer, en particulier aux vols internationaux dans les aéroports du Groupe.
Dans le contexte créé par l’invasion de l’Ukraine par la Russie et les sanctions internationales prononcées à l’égard de la Russie, le groupe « suit l’évolution de la situation afin de mesurer son impact et de déterminer les conséquences à court, moyen et long terme ». En 2019, le trafic avec l’Ukraine et la Russie représentait 1,4% du trafic total de Paris Aéroport, ainsi que 17,1% du trafic total de TAV Airports (soit 27,9 % du trafic international de TAV Airports.) « À ce stade, bien que le trafic aérien entre d’une part la Russie et l’Ukraine, et d’autre part les plateformes aéroportuaires du Groupe ADP en Turquie, soit significativement impacté, le groupe n’anticipe pas, en l’absence d’évolution notable de la situation, que les conséquences du conflit soient de nature à remettre en question ses prévisions financières et ses hypothèses de trafic pour l’année 2022 ».
Christine Alter a commenté :
18 août 2022 - 13 h 03 min
Quantité et non qualité ! Les dirigeants d’ADP privilégient la quantité à la qualité. Le rêve d’Augustin de Romanet (son président) était d’atteindre les 100 millions de passagers, Orly et Roissy réunis. C’est fait depuis plusieurs années… et tant pis si Roissy stagne au fin fond des classements (honnêtes…), et tant pis si l’été est une catastrophe due au manque de personnels (plus de 1000 emplois supprimés en 2021), et tant pis si 48 ans après l’ouverture de Roissy il n’y a toujours pas de liaison directe en transport en commun avec Paris (ainsi la rente des parkings est-elle préservée !). Ce état-major qui n’a aucune culture de l’aérien est obsédé à acheter tout ce qui traîne comme aéroports, à transformer les aérogares en vitrine du luxe et à préparer la privatisation d’ADP. Avec le risque, comme pour Toulouse, que l’établissement tombe dans les mains d’un spéculateur.
Sébastien a commenté :
18 août 2022 - 22 h 00 min
Il y a du vrai dans votre article (notamment de privilégier la quantité et du chaos durant cet été 2022).
Par contre Roissy ne stagne pas au fin fond des classements (ça c’était il y a 10/15 ans) et n’a rien à envier à ses concurrents européens bien au contraire.
Concernant le train direct il existe, pas assez énoncé et pas de personnel pour aider les touristes ignorants. Mais il y a bien un RER B direct jusqu’à Gare du Nord et Chatelet.
Quand au futur CDG Express, personne n’en veut car il utilisera une bonne partie des voies du RER B, n’apportera pas beaucoup de temps gagné et coutera un pognon de dingue.
De plus le train n’est pas toujours la meilleure solution notamment quand on voyage en famille (2 adultes 2 enfants) et/ou avec beaucoup de bagages. C’est pour cela que le car sera toujours la meilleure option.