Le Premier ministre irakien, Moustafa al-Kazimi, a donné le 10 août le coup d’envoi pour la reconstruction de l’aéroport international de Mossoul, toujours désaffecté cinq ans après la défaite des djihadistes du groupe État islamique (EI).
Les autorités irakiennes ont confié la réhabilitation de l’aéroport à deux entreprises turques, et les travaux devraient s’étaler sur 24 mois. L’aéroport “offrira de nombreuses opportunités” à Mossoul et sa province de Ninive, en matière de transport de marchandises et de voyageurs, a estimé le Premier ministre irakien Moustafa al-Kazimi, sans toutefois donner le coût des travaux. Il a souligné les “efforts colossaux” entrepris pour la reconstruction de Mossoul, qu’il suit personnellement pour garantir la fin des travaux “le plus rapidement possible“.
Les études préliminaires aux travaux de réhabilitation avaient été réalisées l’année dernière par ADP Ingénierie (filiale du groupe Aéroport de Paris), et financées par la France à hauteur de 700 000 euros. “Ce don manifeste l’engagement de la France à poursuivre son soutien aux autorités irakiennes dans la reconstruction des zones libérées et sa volonté de contribuer à la reprise rapide de l’activité économique locale dans le gouvernorat de Ninive“, déclarait alors le gouvernement français.
Deuxième ville d’Irak située dans le nord du pays avec 1,5 million d’habitants, Mossoul, un temps «capitale» irakienne du califat de l’EI aujourd’hui en lambeaux, a été reconquise en juillet 2017 à la faveur d’une offensive lancée par les forces irakiennes soutenues par une coalition internationale emmenée par Washington. Son aéroport international a été en grande partie détruit lors des combats.
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