Le groupe LATAM a fait un pas de plus vers la neutralité carbone en annonçant son projet de recherche de solutions d’élimination du CO2 par captage et stockage direct du carbone dans l’air (DACCS – Direct Air Carbon Capture and Storage).
Cette solution adoptée par LATAM sera réalisée en collaboration et en partenariat avec d’autres acteurs de l’industrie après avoir signé une lettre d’intention avec Airbus, un document également signé par Air Canada, easyJet, IAG, Lufthansa Group et Virgin Atlantic. Aussi, LATAM devient le premier groupe aérien d’Amérique latine à étudier cette technologie qui permet de filtrer et capturer le CO2 présent dans l’atmosphère pour ensuite l’entreposer de manière sûre et permanente à de grandes profondeurs.
Le DACCS est une technologie à fort potentiel qui permet de filtrer et supprimer 90% des émissions de CO2 dans l’air à l’aide de ventilateurs et d’absorbeurs dans une installation neutre en carbone alimentée par des sources d’énergies à émissions nulles. Après avoir filtré ou éliminé les émissions de CO2, elle les stocke de façon sécurisée et permanente dans des gisements souterrains de pétrole et de gaz épuisés ou dans des formations salines profondes.
“Le DACCS représente une façon innovante de non seulement éliminer le dioxyde de carbone de l’atmosphère, mais il a également le potentiel de jouer un rôle dans le développement de carburants synthétiques durables pour l’aviation“, déclare Juan José Tohá, directeur des affaires générales et du développement durable du groupe aérien.
L’adoption du DACCS s’inscrit dans la stratégie de LATAM visant à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Une stratégie qui comprend la mise en œuvre de mesures et de bonnes pratiques pour une utilisation efficace du carburant afin de réduire les émissions, le développement du SAF (carburant durable d’aviation) et de soutenir la conservation des écosystèmes stratégique. Rappelons que le groupe a récemment pris l’engagement d’atteindre 5% de SAF dans ses opérations d’ici 2030, en privilégiant une production du carburant durable en Amérique du Sud.
Le pinailleur a a commenté :
24 juillet 2022 - 20 h 19 min
Dans le Journal officiel du 24 septembre 2019, « décarbonation » est ainsi mentionné comme le terme à employer dans le vocabulaire de l’environnement, avec la définition suivante : « ensemble des mesures et des techniques permettant de réduire les émissions de dioxyde de carbone ».
FL350 a commenté :
25 juillet 2022 - 12 h 02 min
Bref, toute une novlangue made in EELV (et autres anglicismes plus “stylés”, parait-il) pour verdir des entreprises qui le peuvent pas !
La seule révolution de l’aérien sera l’hydrogène carburant (et non celui alimentant une pile à combustible ne présentant aucun intérêt) sera la seule révolution écologique. Reste encore à savoir produire de l’hydrogène sans d’énormes quantités d’énergie.
Jules777X a commenté :
25 juillet 2022 - 12 h 08 min
C’est toujours une bonne nouvelle l’ambition de réduction de CO2 …si non je kiffe graaave la photo de famille à la fin de l’article ( l’A350-900 et l’A320NEO ???)
Tribondeau a commenté :
1 août 2022 - 14 h 31 min
Faire un premier pas vers la décarbonation, ce n’est pas faire des recherches, mais trouver des solutions. Ici rien ne garantit que le bilan sera positif sur les émissions. Il faudrait en savoir plus sur les solutions recherchées que ce que cet article en dit.
Cela me rend très dubitatif