L’État russe a augmenté ses parts dans Aeroflot à hauteur de 52,5 milliards de roubles, à la faveur d’une émission d’actions qui a permis à la compagnie porte-drapeau russe de renflouer ses caisses.
L’État russe a ainsi acquis plus de 1,5 milliard de nouvelles actions de la compagnie aérienne russe, sa part passant de 57,34 % à 73,77 %. Avec une action à 34,29 roubles, l’État russe a ainsi investi 52,5 milliards de roubles (soit quelque 880 millions d’euros au taux actuel), a annoncé cette semaine un communiqué d’Aeroflot.
A la suite de sanctions occidentales imposées à Moscou après l’invasion russe de l’Ukraine fin février, Aeroflot a suspendu presque tous ses vols internationaux. Aujourd’hui, elle exploite principalement son réseau domestique et dessert à l’international quelques pays neutres ou alliés de Moscou. Egalement, l’autorité de l’aviation civile russe avait recommandé aux compagnies aériennes exploitant des avions de location immatriculés dans des pays étrangers de cesser leurs vols internationaux pour éviter leur saisie.
Edmond a commenté :
17 juillet 2022 - 10 h 36 min
Une paille, l’Etat français a injecté beaucoup plus pour sauver AF !
Pioneer 300 a commenté :
17 juillet 2022 - 11 h 16 min
Tien il il avait longtemps que le petit couplet anti AF n’avait pas ete chanté
C’est vrai une paille l’état français a beaucoup donné pour ….la SNCF..
Vous etes pathétique avec vos raisonnements bidons D’autant que vous pouvez voler sur ces tres belles compagnies que sont Ryanair Wizz air ou Volotea qui sont des modèles de protections sociales et de gestion des effectifs
Renseignez-vous, merci. a commenté :
18 juillet 2022 - 10 h 53 min
Aides des états pour AF &KLM : 7Mds (https://www.france24.com/fr/20200424-la-france-et-les-pays-bas-volent-au-secours-d-air-france-klm)
Via le plan de relance pour la SNCF : 4,7 Mds (https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/11/18/pertes-abyssales-aides-massives-les-chiffres-fous-de-la-sncf-par-temps-de-covid_6060185_3234.html)
Pour rappel, la SNCF (Réseau comme Voyageurs) est pénalisée par un sous-investissement chronique de l’Etat pourtant redevenu propriétaire du réseau et qui considère que c’est une industrie qui doit fonctionner selon les règles du marché, soit à court terme, ce qui est une aberration totale s’agissant tant d’un service public que d’un levier pour atteindre les objectifs écologiques que la France s’est fixée.