En mai 2022, la demande mondiale du fret aérien, mesurée en tonnes-kilomètres de fret (CTK en anglais), était inférieure de 8,3 % aux niveaux de mai 2021 (-8,1 % pour les opérations internationales). Il s’agit d’une amélioration par rapport à la baisse de 9,1 % en glissement annuel observée en avril 2022, selon l’Association du transport aérien international (IATA).
Toujours en mai 2022, la capacité était de 2,7 % supérieure à mai 2021 (+ 5,7 % pour les opérations internationales). Cela a plus que compensé la baisse de 0,7 % en glissement annuel en avril 2022. La capacité a augmenté dans toutes les régions, l’Asie-Pacifique connaissant la plus forte croissance, avec le retour de la production industrielle et manufacturière en Asie.
Les faits marquants du fret aérien en mai 2022, selon le bilan mensuel de l’IATA :
-L’activité commerciale s’est légèrement accélérée en mai, les mesures de confinement en Chine dues à Omicron ayant été assouplies. Les régions émergentes ont également contribué à la croissance avec des volumes plus importants.
-Les nouvelles commandes à l’exportation, un indicateur avancé de la demande de fret et du commerce mondial, ont diminué sur tous les marchés, à l’exception de la Chine.
-La guerre en Ukraine continue de nuire à la capacité de fret utilisée pour desservir l’Europe, plusieurs compagnies aériennes basées en Russie et en Ukraine étant des acteurs clés du fret.
« Le mois de mai a offert des nouvelles positives pour le fret aérien, notamment en raison de l’assouplissement de certaines restrictions Omicron en Chine. Sur une base désaisonnalisée, nous avons enregistré une croissance (+0,3 %) après deux mois de baisse. Le retour de la production asiatique avec l’assouplissement des mesures Covid-19, en particulier en Chine, soutiendra la demande de fret aérien. Et le fort rebond du trafic passagers a augmenté la capacité de stockage, mais pas toujours sur les marchés où la pénurie de capacité est la plus critique. Mais l’incertitude de la situation économique globale devra être surveillée de près », a analysé Willie Walsh, directeur général de l’IATA.
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