Lufthansa supprimera 2200 vols supplémentaires cet été, s’ajoutant au 900 annulations précédemment annoncées, en raison d’un manque de personnel, de grèves et du Covid-19.
Au total ce sont plus de 3000 vols qui sont annulés dans le programme de la saison estivale. La compagnie aérienne allemande avait déjà récemment annoncé l’annulation de 900 vols les vendredis et week-endsl, arguant de «goulets d’étranglement et (d’)une pénurie de personnel dont souffre tout le secteur aérien européen». Sa filiale low-cost Eurowings avait également annoncé «plusieurs centaines de vols» en moins en juillet.
Ces pénuries de personnel concernent «surtout les aéroports, les services au sol, la sécurité aérienne et donc en conséquence aussi les compagnies», a expliqué Lufthansa dans un communiqué. Désormais, «des grèves parmi les contrôleurs aériens, la météo et surtout une hausse des infections au Covid-19 pèsent davantage», a indiqué Lufthansa, faisant état d’une multiplication des arrêts maladie «ces derniers jours» liés au Covid-19.
En conséquence, quelque 2200 vols supplémentaires (principalement des liaisons domestiques et intra-européennes) sur 80 000 prévus de la saison estivale seront supprimés au départ et à destination des hubs de Francfort et Munich. Les suppressions ne concerneront plus seulement les week-ends, mais également des jours de la semaine. La mesure jugée «inévitable» doit assurer «plus de stabilité du plan de vol durant tout l’été» en évitant a priori «la surcharge des processus au sol lors d’heures de pointe», a justifié Lufthansa.
Ursula a commenté :
25 juin 2022 - 10 h 04 min
La commission européenne va-t-elle mettre son nez là dedans ?
Va-t-elle obliger LH à rendre les créneaux inutilisés pour cause de gestion calamiteuse ?
Vous vous doutez bien que non …
Bencello a commenté :
26 juin 2022 - 0 h 00 min
La situation est cocasse: le secteur aérien, qui défend bec et ongles une démocratisation à marche forcée, et qui n’avait pas de mots assez durs contre les taxes diverses et variées et l’intervention des états, a accepté un arrosage massif de fonds de partout, pour assurer sa “survie”, tout en se délestant de légions d’employés.
Résultat des courses, la reprise, que tout le monde a attendu pendant 2 ans et demi, assèche le marché, renchérit le transport, et freine sensiblement le mouvement du “toujours moins cher”
En espérant qu’il en ressortira un modèle économique plus équilibré envers ses salariés.