Les pilotes et le personnel de cabine de Brussels Airlines feront grève du 23 au 25 juin, ont annoncé jeudi les syndicats, après avoir déposé un préavis de grève à durée illimitée.
Les syndicats du personnel navigant de Brussels Airlines, filiale belge du groupe aérien allemand Lufthansa, dénoncent la forte pression de travail, en raison d’un manque de personnel. La compagnie aérienne, qui avait licencié des salariés en 2020 dans le cadre d’une restructuration liée au COVID-19, n’a pas suffisamment renforcé ses effectifs depuis, selon Paul Buekenhout, du syndicat ACV Puls. “La charge de travail est trop importante“, a-t-il déclaré. “Dans certains cas, il y a du personnel de cabine qui fait 18 vols en cinq jours. Si vous êtes trop fatigué, il y a un problème de sécurité.”
La grève du 23 au 25 juin aura lieu au moment où les dirigeants de l’Union européenne se réuniront en sommet à Bruxelles pour se prononcer sur les demandes d’adhésion à l’Union européenne de l’Ukraine, de la République de Moldavie et de la Géorgie. “Nous ferons tout notre possible pour ajuster notre programme de vols dès que nous aurons une idée de la participation de notre équipage aux actions de grève“, a indiqué Brussels Airlines.
La compagnie belge informera tous les passagers voyageant les 23, 24 et 25 juin de l’état de leur vol et, si nécessaire, des autres possibilités de voyage. Elle demande aux passagers d’être patients et de ne pas appeler son Service Center pour le moment, car elle ne dispose pas encore de cette information. Ceux qui ont réservé par l’intermédiaire d’un tour-opérateur ou d’une agence de voyage (en ligne) sont, eux, invités à contacter leur agence.
Ours grognon a commenté :
18 juin 2022 - 12 h 58 min
Lamentable ! La compagnie a été massivement soutenue par son actionnaire allemand et l’état belge afin de protéger les emplois autant que possible pendant la crise du Covid ; maintenant qu’il faut se remettre au boulot, on se met en grève. Pitoyable.
Sam a commenté :
18 juin 2022 - 15 h 14 min
Se remettre au boulot, certes. Personne n’est contre. Mais pas dans des conditions tellement dégradées qu’elles mettent la sécurité des vols en cause.