Après le préavis de grève illimité des PNC de la compagnie aérienne low cost Ryanair en France, ce sont en Espagne tous les navigants qui sont appelés par deux syndicats à cesser le travail pendant 6 jours dès la fin du mois.
Annoncés depuis le mois dernier, les conflits sociaux chez la spécialiste irlandaise du vol pas cher se précisent : en France, celui du SNPNC-FO chez les hôtesses de l’air et stewards dans les aéroports de Beauvais, Marseille et Toulouse mentionne le navigaet « les vagues de départs et d’arrivées des vacances des estivants »; mais il devrait être précédé par celui de tous les navigants en Espagne. Les syndicats USO et SITCPLA y ont appelé à une grève nationale du vendredi 24 au dimanche 26 juin 2022, ainsi que du jeudi 30 juin au samedi 2 juillet, afin d’obtenir de meilleurs conditions de travail. Six jours de grève devant selon l’Union syndicale ouvrière et le Syndicat indépendant du personnel navigant aérien « obliger » Ryanair à respecter les « droits fondamentaux » du travail et garantir des conditions de travail « décentes » pour les salariés.
USO et SITCPLA trouvent que l’accord déjà passé entre la low cost, « seule compagnie aérienne internationale à ne pas avoir de convention collective définissant les conditions de travail de ses employés espagnols », et le syndicat minoritaire CCOO ne va pas assez loin. Ryanair aurait finalement accepté de négocier avec les syndicats il y a huit mois, mais a mis fin aux pourparlers après avoir passé cet accord qui comprend « des prévisions de salaire minimum et d’heures de vol »
Rappelons que des grèves similaires sont prévues dans les prochaines semaines chez Brussels Airlines ou par les pilotes de SAS Scandinavian Airlines, et devraient ajouter au chaos dans les aéroports européens vécu depuis plusieurs semaines (y compris à Paris-CDG, où un nouvel arrêt de travail est déjà prévu) en raison du manque de personnel pour faire face à la reprise du transport aérien.
The @eurocontrol Network is now regularly handling >30 k flights in a day as traffic continues to climb. We are doing all we can to minimise ATM delays (now almost 3 minutes/flight)@Transport_EU @ECACceac @IATA @A4Europe @CANSOEurope @ACI_EUROPE @eraaorg @EBAAorg pic.twitter.com/lrITWFnZKn
— Eamonn Brennan (@BrennanEN23) June 13, 2022
Serge13 a commenté :
14 juin 2022 - 21 h 13 min
Les chiens aboient la caravane passe. RYR the best !
Albert Dupond a commenté :
18 juin 2022 - 11 h 40 min
Excellent votre second degré ! con tinuez…
Mouillebouhe a commenté :
15 juin 2022 - 1 h 48 min
Alors pas de réaction alors que le peuple ouvrier se revolre
Les syndicats vonbt ils tuer ryanair? a commenté :
15 juin 2022 - 8 h 11 min
Voilà enfin une bonne nouvelle potentielle!
Allez les syndicats: faites votre job!
Cherge12 a commenté :
16 juin 2022 - 4 h 52 min
Le début de la fin pour cette médiocre compagnie
Cébastien a commenté :
18 juin 2022 - 11 h 39 min
Les vrais défenseurs du transport aérien ne sont pas ceux qui applaudissent à l’évolution tragique à laquelle nous assistons ces dernières années. Les compagnies «bas-coûts/bas-prix» sont un drame pour celui-ci. En multipliant les vols et en faisant voyager des centaines de millions d’individus elles contribuent à l’étouffement de notre planète et à sa destruction. Ceux qui voudraient nous faire croire qu’elles sont un acquis de la démocratie sont soit de mauvaise foi, soit irréfléchis. La préoccupation des actionnaires n’est pas de rendre accessible le voyage aérien au plus grand nombre mais de s’en mettre plein les poches qu’elles qu’en soient les conséquences ! Résultats ? Les personnels sont maltraités, les avions sont des bétaillères, aucun endroit n’est épargné par les hordes transportées, la pollution empire, elles suscitent un phénomène de rejet à l’égard du transport aérien et les compagnies traditionnelles sont en difficulté à cause de concurrents aux méthodes de pirates. Entre le cher réservé aux seuls riches et le bon marché, il y avait une solution médiane : le voyage au prix raisonnable offrant des conditions correctes…