La compagnie aérienne ITA Airways a reporté à octobre prochain le lancement de sa ligne entre Rome et Tokyo. Son processus de privatisation fait l’objet de centaines de questions de la part des deux candidats, Air France-KLM et Lufthansa.
Alors que l’inauguration de ses vols vers le Japon était prévue début aout, celle qui remplace la défunte Alitalia comme compagnie nationale italienne depuis le 15 octobre dernier a reporté le lancement. A partir du 30 octobre 2022, elle proposera trois vols par semaine entre sa base à Rome-Fiumicino et l’aéroport de Tokyo-Haneda, opérés en Airbus A330-200 pouvant accueillir 20 passagers en classe Affaires, 17 en Premium et 219 en Economie. Les départs sont désormais programmés tous les jours à 15h00 pour arriver le lendemain à 11h35, les vols retour quittant le Japon à 13h35 pour se poser à 18h55.
ITA Airways est pour l’instant sans concurrence sur cette route, All Nippon Airways (ANA) desservant Milan-Malpensa. Pas d’explication à ce report, mais la compagnie aérienne a récemment développé son réseau transatlantique alors que le Japon ne fait que rouvrir – progressivement – ses frontières aux touristes étrangers.
En Italie, la compagnie de l’alliance SkyTeam devrait toujours connaitre fin juin le nom de son repreneur – mais les deux derniers prétendants ont selon la presse locale posé « 200 questions » sur son plan de développement industriel, notamment face à la prolongation de la guerre en Ukraine et son impact sur le prix du carburant. Tout cela est « tout à fait normal » dans un processus de vente, a souligné le président d’ITA Airways Alfredo Altavilla,
Rappelons que sont encore en lice pour reprendre ITA Airways le groupe Lufthansa allié au géant italo-suisse du fret et de la croisière MSC, considéré comme favori par la presse locale après avoir chiffré son offre, et France-KLM allié à Virgin Atlantic et au fonds Certares. La décision appartiendra à l’actuel Premier ministre italien, Mario Draghi.
©Airbus
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