Le voyagiste québécois Transat, maison-mère de la compagnie aérienne Air Transat, a dévoilé une perte nette plus grande que prévu au deuxième trimestre fiscal, en raison de la hausse des prix du carburant.
L’entreprise de voyage a enregistré une perte nette de 98,3 millions de dollars canadiens au deuxième trimestre fiscal clos le 30 avril, comparativement à 69,6 millions de dollars canadiens du trimestre correspondant de 2021. Ses revenus ont toutefois bondi pour atteindre 358,1 millions de dollars canadiens pour le trimestre fiscal clos le 30 avril, alors qu’ils étaient à peine de 7,5 millions de dollars canadiens un an plus tôt.
« Lorsque l’effet d’Omicron s’est dissipé fin février, les opérations et les ventes ont repris vigoureusement. Ceci nous a permis de réussir une fin de trimestre très encourageante et d’atteindre des revenus de 358 millions de dollars canadiens pour le trimestre. Nous voyons une reprise forte et nous continuons à mettre en place toutes les mesures nécessaires pour en tirer parti », a déclaré Annick Guérard, présidente et cheffe de la direction de Transat.
« Les ventes se poursuivent de manière très satisfaisante pour l’été. Le coût du carburant a subi une hausse abrupte, sans laquelle notre résultat d’exploitation ajusté aurait été positif en avril. Mais nous constatons que le consommateur est disposé à accepter une augmentation de prix et nous avons mis en place un programme de couverture sur le carburant pour nous prémunir de mouvements importants à la hausse pendant l’été », a-t-elle ajouté.
Les signaux d’une reprise du trafic aérien viennent donc tempérer les inquiétudes. Air Transat estime que la capacité prévue pour l’été 2022 représentera 89 % de celle de 2019, avant la pandémie, et la capacité pour l’exercice 2022 sera équivalente à 75 % de celle enregistrée en 2019.
©Air Transat
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