A l’annonce hier de la composition du gouvernement d’Elisabeth Borne, aucun ministre délégué aux Transports n’a été nommé -poste occupé au sein du gouvernement précédent par Jean-Baptiste Djebbari.
“Pas de ministère des Transports !!!!” a réagi avec déception sur Twitter l’eurodéputée Karima Delli, présidente de la commission transports et tourisme au Parlement européen. “Il n’y a pas de ministre des Transports et y a un ministre des JO ?“, a constaté avec surprise Thierry Douine, président de la CFTC Transports.
“Nous félicitons Amélie de Montchalin“, nouvelle ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires qui garde la tutelle sur les Transports, “et nous attendons la nomination d’un ministre délégué aux Transports“, a indiqué pour sa part l’Union des transports publics et ferroviaires (UTP).
Le Tourisme est lui-aussi absent du gouvernement Borne -poste occupé au sein du gouvernement Castex par Jean-Baptiste Lemoyne. “Nous sommes très déçus que le mot même de tourisme n’ait pas été prononcé“, a déploré Didier Chenet, président du Groupement national des indépendants de l’hôtellerie restauration (GNI). “Nous osons espérer une prise en considération du tourisme après les législatives“, a déclaré de son côté Jean-Virgile Crance, président du Groupement national des chaînes hôtelières (GNC).
En effet, il n’est pas rare que les postes sectoriels, ministres délégués et secrétaires d’Etat, soient distribués dans un second temps, après les élections législatives. En attendant, l’ex-ministre délégué aux Transports Jean-Baptiste Djebbari est déjà retourné dans le privé : il a intégré le conseil d’administration d’Hopium, une start-up française spécialisée dans la conception de véhicules à hydrogène.
Sébastien a commenté :
21 mai 2022 - 17 h 36 min
Comme toujours le Tourisme est toujours le parent pauvre de la politique alors que la France a un potentiel immense dans ce secteur.
Menier a commenté :
22 mai 2022 - 11 h 43 min
Les oubliés sont plutôt les habitants qui subissent les bruits incessants des pétrolettes d’aéroclubs qui tournent autour des sites historiques… et ceux qui financent à perte nos 180 (!) aéroports éternellement déficitaires.