Le trafic dans les aéroports français en avril 2022 est arrivé à 75% des niveaux de 2019, avant la pandémie de Covid-19, cette reprise entrainant une augmentation de 20% du prix du billet par rapport à l’année dernière.
Selon l’indice tendanCiel de la DGAC, le trafic observé le mois dernier correspond à 75,0% de celui constaté lors du même mois de 2019 : c’est 5,1 points de plus qu’en mars, « et la confirmation pour le troisième mois consécutif, d’un redressement sensible du marché aérien ». En cumul depuis le début 2022, les 34,75 millions de passagers représentent un taux de trafic résiduel à 65,7%.
Le taux de trafic résiduel du trafic intérieur s’élève ce mois-ci à 81,3% (en hausse de 4,9 points par rapport à mars), « avec une progression significative sur les liaisons entre la Métropole et les Outre-mer » (+16,6 points) qui dépassent leur niveau d’avril 2019 (101,1%).
Le taux de trafic résiduel du trafic international s’établit en avril à 73,6% soit 6,4 points de plus que le mois précédent. La dynamique haussière perdure sur l’Europe (+8,9 points) et l’Amérique (+7,5 points), alors que la tendance s’inverse sur l’Afrique (-7,8 points). Le niveau des échanges avec l’Asie « évolue peu ce mois-ci » (-0,2 point), et reste le marché le plus affecté par la crise (42,9%), en particulier avec la Chine (2,2%).
The busiest airport in the @eurocontrol Network, @Schiphol, has now reached 1,300 flights/day, just 12% down on 2019, ahead of Paris #CDG (1,187), @igairport (1,184) and @Airport_FRA (1,183)@Transport_EU @ECACceac @ACI_EUROPE @GroupeADP @IATA @A4Europe @eraaorg @CANSOEurope pic.twitter.com/FIte8MU0RH
— Eamonn Brennan (@BrennanEN23) May 18, 2022
Côté prix du billet d’avion, les compagnies aériennes « ont affiché en avril 2021 des prix particulièrement bas expliquant, pour partie » les forts taux de variation : le prix des billets au départ de France augmente de 20,8% (+10,0% au cumul depuis le début de l’année), toutes destinations confondues. Cette forte hausse concerne tous les faisceaux, bien que certains soient particulièrement affectés.
Au départ de métropole sur le réseau intérieur, les prix sont en augmentation de 8,0% (0,1% au cumul) pour les liaisons intra-métropolitaines, et de 11,6% (10,6% au cumul) sur le faisceau Métropole-Outre-mer. La hausse est plus marquée sur le réseau international (+23,5% entre avril 2021 et avril 2022, et +10,4 % au cumul sur les quatre premiers mois de l’année). L’augmentation est tirée par le réseau international moyen-courrier, pour lequel la hausse enregistrée est de 29,2% (+8,4% au cumul) ; les transporteurs à bas-coûts « alimentent tout particulièrement cette évolution ». Le réseau international long-courrier subit une hausse moins forte, de 11,3% (+8,8 % au cumul), « avec de fortes disparités selon les faisceaux » : les hausses sont de faible amplitude à destination de l’Amérique du Nord a contrario de celles observées pour les vols vers l’Asie/ Pacifique (dont certaines destinations sont par ailleurs impactés par la guerre avec des temps de vols plus longs) ou l’Amérique latine.
Au global, au départ des départements d’outre-mer, l’augmentation des prix des billets d’avion est de 10,6% (+9,3 % au cumul), en recul par rapport au mois de mars 2022. Cette tendance « touche les quatre départements de manière différenciée, mais c’est encore au départ de la Réunion que les prix affichent les hausses les plus fortes, à +20,5% ».
Par rapport à avril 2019, les prix de billets d’avion au départ de France, toutes destinations confondues, sont en augmentation de 10,8% : au départ de métropole, ils augmentent de 13,5% sur le réseau intérieur et de 10,2% sur le réseau international. Sur le réseau intérieur, les prix d’avril augmentent de 15,3% pour les liaisons intra-métropolitaines, mais connaissent une légère baisse de 1,0% pour les vols Métropole-Outre-mer, toujours par rapport au même mois en 2019.
Sur le réseau international, les hausses sont respectivement de 9,7% et de 2,9% en comparaison d’avril 2019 sur le moyen-courrier et sur le long courrier. Dans le détail, « les disparités sont fortes » : les plus fortes hausses (entre 15 et 30%) sont enregistrées pour les vols à destination du Levant, de l’Afrique du Nord, de l’Asie / Pacifique. Ces hausses sont contenues (entre 1 et 4%) sur les faisceaux Amérique du Nord, Moyen-Orient et Espace Economique Européen, et des baisses sont constatées pour les réseaux Amérique Latine et Afrique sub-saharienne.
Au départ des départements d’outre-mer, l’augmentation des prix des billets d’avion le mois dernier par rapport à avril 2019 est de 6,0 %. Néanmoins, des comportements différenciés sont constatés au départ des départements d’outre-mer. La Guadeloupe, la Martinique et la Guyane subissent des hausses entre 7 et 12%, tandis que les vols au départ de la Réunion voient leurs prix diminuer de 3,0%.
Emilie Plaie a commenté :
20 mai 2022 - 10 h 12 min
C’est une excellente nouvelle ! il faut que les prix des billets d’avion augmentent jusqu’à ce que les compagnies traditionnelles de qualité puissent se refaire une santé, que les compagnies “bas-prix/bas-coûts” disparaissent, que les gens voyagent moins mais mieux, que les destinations touristiques ravagées par le tourisme de masse se refassent une (petite) santé et que la pollution liée au transport aérien diminue !
Nom a commenté :
20 mai 2022 - 11 h 16 min
Donc, en d’autres termes, espérons que seuls les gens aisés puissent voyager.
Mais poussons le concept plus loin ; espérons que le traffic maritime et routier deviennent hors de prix, mettons un terme à la mondialisation, ce sera bien plus propre.
Personnellement, ça va aller. Par contre, la population française qui a déjà du mal aujourd’hui va connaître la qualité de vie des pays du tiers monde.
Quant aux pays « ravagés » par le tourisme de masse, ils auront faim. (La France est d’ailleurs numéro un, les millions de français qui vivent du tourisme apprécieront)
Fabienne Lacouture a commenté :
20 mai 2022 - 14 h 15 min
Vos arguments sont niais ! l’avion c’est comme la nourriture, soit on baffre au fast-food une fois par semaine soit pour le même prix on s’offre un vrai restaurant une fois par mois… donc il n’y a pas besoin d’être riche pour avoir le choix. Quant aux populations privées des ressources du tourisme de masse, elles n’ont qu’à accueillir nos déchets notamment les batteries de voitures à moteur électrique pour avoir des revenus de substitution. Vous le faites exprès ou bien c’est naturel chez vous ?!
@Fabienne, Emilie, whatever a commenté :
20 mai 2022 - 17 h 03 min
Pourquoi tant de haine….? 🙂
Bjon Landvater a commenté :
21 mai 2022 - 14 h 22 min
On peut comprendre la lassitude de certains d’avoir à subir régulièrement les mêmes commentaires émanant de lobotisés…
DAVE a commenté :
23 mai 2022 - 12 h 40 min
@ Fabienne Lacouture a commenté : “Quant aux populations privées des ressources du tourisme de masse, elles n’ont qu’à accueillir nos déchets notamment les batteries de voitures à moteur électrique”
Le type même de bobo parisienne qui se dit écolo, mais seulement dans son secteur. Polluer le reste du monde avec ses déchets, c’est pas dérangeant…
Encore une fois vous êtes mal renseignée, on envoie déjà beaucoup de déchets dans les pays notamment asiatiques. Regardez comment s’effectue la déconstruction des bateaux en Inde, un exemple nauséabond parmi tant d’autres, c’est édifiant sur ce que vous proposez.
Nomm a commenté :
20 mai 2022 - 14 h 23 min
Cela va dans le bon sens. Il faut que les prix cessent d’être bradés, il faut que les gens voyagent moins souvent mais mieux, il faut que les populations d’accueil cessent d’être abusées par des touristes profiteurs qui ravagent tout sur leur passage, il faut moins d’avions dans le ciel, moins de pollution !
Il faut…il faut…il faut… a commenté :
20 mai 2022 - 15 h 29 min
Voilà: c’est dit!
Y’a plus qu’à…..
DAVE a commenté :
20 mai 2022 - 13 h 46 min
@ Emilie Plaie Ben oui, que seuls les riches aient le droit de voyager, pas ces salauds de pauvres ! Bien vu Emilie. Et c’est vrai que le transport aérien représente tout de même 3% des émissions de Co2, c’est énooorme ma brave dame ! Heureusement qu’il y a des gens comme vous qui réfléchissent à tout ça :))
Silvio Martelli a commenté :
21 mai 2022 - 18 h 35 min
Vous ne devez pas avoir lu le commentaire auquel vous vous en prenez ou bien vous n’êtes pas capable de le comprendre… quand à nier ou minimiser la pollution liée au transport aérien soit vous êtes PNT chez AF soit vous travaillez chez Airbus.
DAVE a commenté :
23 mai 2022 - 12 h 34 min
@ Silvio Martelli J’ai bien lu, merci. Quant à nier, je ne nie pas, là pour le coup c’est vous qui n’avez pas lu.
Je relativise effectivement, parce que le transport aérien n’est pas le principal contributeur de CO2, loin s’en faut. Donc faudrait arrêter de taper dessus, il y a bien d’autres cas plus importants à résoudre.
Et je ne travaille pas dans une compagnie aérienne, là aussi vous êtes à côté de la plaque.
Abdul Sayef a commenté :
20 mai 2022 - 14 h 25 min
Ha quelle délicieuse augmentation ! qu’elle ne s’arrête pas là ! que seules les personnes éduquées puissent prendre l’avion, que les supporters de foot et autres blaireaux restent chez eux ou mieux voyagent dans le métavers…
Fabienne Lacouture a commenté :
20 mai 2022 - 14 h 27 min
Ce n’est ni le covid ni les écologistes qui nuisent au transport aérien ! Il était déjà mal en point en 2019, le covid l’a achevé en 2020. Les raisons ? Un modèle économique imbécile, le «bas-coût/bas-prix» (low-cost). Les prix des billets étant inférieurs aux coûts de production, les employés sont sous-payés, maltraités ; les aéroports doivent subir les diktats de ces fausses compagnies aériennes aux méthodes de pirates, les contribuables payant les déficits. Elles contribuent à la pollution et à la destruction de la planète en transportant des hordes de touristes mal-léchés. Elles tuent le plaisir de prendre l’avion et de voyager ! Ce sont elles qui sont responsables des difficultés des compagnies aériennes de qualité, c’est ce modèle qui tue le transport aérien !
DAVE a commenté :
20 mai 2022 - 16 h 06 min
@ Fabienne Lacouture
Encore un jugement réducteur. Tout ce que vous écrivez ne s’applique pas sur le long courrier où les Ryan Air, Easyjet et consorts n’officient pas.
Par ailleurs, rien ne vous empêche de n’utiliser que des compagnies classiques.
Les aéroports régionaux sont souvent (mal) gérés par nos élus, ce sont bien eux qui sont à blâmer pour ce qui est du gaspillage de l’argent public pour des retombées incertaines et qui au mieux ne profitent qu’à quelques uns.
Pour la pollution vous n’avez pas lu ce que j’ai écrit plus haut…
De plus les touristes ne sont pas responsables de la gestion catastrophique des eaux usés dans beaucoup de pays, pour ne citer que ce problème la.
Bref, votre commentaire montre votre ignorance crasse sur le domaine de l’aérien comme dans bien d’autres.
Skim Volstrum a commenté :
20 mai 2022 - 21 h 02 min
Lisez les rapports qui évoquent la pollution du transport aérien. Et cessez d’être assez naïf pour croire que les traînées dans le ciel sont de la vapeur d’eau… à trop vouloir prouver vous nuisez au transport aérien !
DAVE a commenté :
23 mai 2022 - 8 h 31 min
@ Skim Volstrum Qui vous a parlé de vapeur d’eau ? Réflexion stupide ! Quant aux rapports, tous évoquent à peu près le chiffre que j’ai donné plus haut.
Sébastien a commenté :
20 mai 2022 - 17 h 22 min
Oui j’avais bien remarqué que les tarifs avaient (bien) augmenté. Moi qui suis résident au Mexique (et donc gagnant des pesos mexicains), c’est devenu impossible pour moi de revenir en métropole :'(
Jérôme Dieulepeut a commenté :
20 mai 2022 - 21 h 06 min
750€ l’aller retour Paris/Pékin avec Air France en hiver et vous vous plaignez ?! En 1967, un aller avec Air France vers Pékin coûtait 10 000 francs soit plus de 13 000 euros aujourd’hui ! que voulez-vous de plus la gratuité ?!
Skoll Volsterprum a commenté :
21 mai 2022 - 18 h 32 min
Il serait souhaitable que les tarifs doublent : ainsi les personnels seraient mieux payés, les compagnies auraient une meilleure trésorerie, les gens voyageraient moins permettant à la planète de souffler et la pollution diminuerait…