Avec l’envolée des cours du pétrole dans la foulée de la guerre en Ukraine, les compagnies aériennes ont commencé à revoir à la hausse les tarifs des billets d’avion, surtout sur leurs liaisons transcontinentales.
“Le premier trimestre de 2022 se termine par des prix de billets d’avion au départ de France en hausse de 6,1 % par rapport à mars 2021, toutes destinations confondues (+ 6,2 % au cumul depuis le début de l’année)“, selon le dernier Indice des prix du transport aérien de passagers (IPTAP) du ministère de la Transition écologique.
“Le carburant représente, selon les transporteurs et les flottes d’avions, 25% du cout des compagnies aériennes. (…) Quand vous avez un produit comme le pétrole qui vient de prendre 50% en quelques jours et qui pèse pour un quart dans vos coûts, le calcul est simple et les augmentations des prix des billets seront de 10 à 12%“, a détaillé Marc Rochet, le directeur général d’Air Caraïbes, au micro de France Inter. A la mi-mars, Air Caraïbes et French Bee ont adopté une surcharge carburant de 20 euros, et le groupe Air France-KLM a augmenté le prix des billets sur les vols long-courriers (jusqu’à 40 euros sur un vol transatlantique en classe économique).
Comme le souligne l’IPTAP, cette augmentation est très contrastée entre le marché domestique, avec “une baisse conséquente du prix des billets sur les liaisons intra-métropolitaines (-8,3 %)“, et le marché long-courrier, avec “une forte hausse sur le réseau Métropole-Outre-mer (+13,5 %)” en mars 2022, sur un an.
“Au niveau tarifaire, sur les vols réguliers la tendance est très disparate, avec des volumes de vente encore faibles pour certaines périodes de départ“, fait observer le voyagiste Bourse-des-vols.com, ayant observé pour les ventes d’avril 2022 par rapport à décembre 2021, une évolution du prix moyen par passager au départ de Paris vers Alger de -22%, Fort-de-France de +17%, Miama de +35%, Tel Aviv jusqu’à 104%, etc.
“Côté low-cost, aucune variation franche du tarif moyen n’a encore été observée, attendu que le stock de billets à tarif symbolique de 4€, 9€ ou 14 € écoulé reste encore important“, ajoute le voyagiste français. Ce qui expliquerait pourquoi l’augmentation des billets d’avion ne concerne pour le moment que surtout le long-courrier. Malgré tout, la motivation de voyager loin reste forte à la sortie de la crise sanitaire : “En observant de près la prise de commandes de vols secs en mars 2022, on relève une nette progression par rapport à la même période de 2021 (+143% de recherche, +122% de vente).”
Sœur Marie a commenté :
26 avril 2022 - 17 h 32 min
Très bonne nouvelle ! ainsi les compagnies traditionnelles vont-elles, peut-être, améliorer leur santé, les personnels être mieux rémunérés, les gens moins mais mieux voyager, les destination souffler un peu et se refaire une (petite) santé, la pollution diminuer…