Ryanair présente son programme “Pathway to Net Zero“, développé pour réduire ses émissions de carbone et l’impact de ses activités sur l’environnement.
Une stratégie en quatre piliers fondamentaux qui sous-tendent l’objectif de la low cost irlandaise, premier transporteur européen en nombre de passagers, à atteindre le zéro carbone net d’ici 2050 :
-34 % de décarbonisation grâce à l’utilisation accrue de carburants aviation durables (SAF)
-32 % de décarbonisation par des améliorations technologiques et opérationnelles
-24 % de décarbonisation par la compensation et d’autres mesures économiques
-10 % de décarbonisation par l’introduction d’une meilleure gestion du trafic aérien
Avec plus d’un tiers de sa décarbonisation provenant de l’utilisation accrue de SAF, Ryanair travaille avec l’UE et les fournisseurs de carburant pour accélérer l’approvisionnement en SAF. Dans ce cadre, la low cost irlandaise a créé le Centre de recherche sur l’aviation durable en partenariat avec le Trinity College de Dublin. Ce partenariat permettra d’effectuer des recherches sur les SAF, les systèmes de propulsion d’avions à zéro carbone et la cartographie du bruit.
Ryanair continuera à investir dans les nouvelles technologies et les nouveaux avions, comme le montre son engagement de 22 milliards de dollars pour l’achat de 210 Boeing 737-8200 “Gamechanger” (le nom que la low cost donne aux 737 MAX). À ce jour, elle a reçu la livraison de 55 “Gamechanger“, qui transportent 4 % de passagers en plus, réduisent la consommation de carburant et les émissions de CO2 de 16 % et diminuent les émissions sonores de 40 %.
La dernière étape de la trajectoire de Ryanair vers Net Zero proviendra d’une combinaison de mesures de compensation, par le biais de projets de compensation de capture de carbone et du soutien de politiques et de réformes gouvernementales clés, telles que l’introduction de l’initiative SESAR (Single European Sky ATM Research). Si elle est introduite avec succès par la Commission européenne, l’initiative SESAR permettra de normaliser et de rendre plus efficace le processus de gestion du trafic aérien, ce qui entraînera une réduction significative et immédiate de 10 % des émissions de carbone de l’aviation européenne.
Le directeur du développement durable de Ryanair, Thomas Fowler, a déclaré : « En tant que compagnie aérienne la plus verte d’Europe, Ryanair comprend que l’aviation joue un rôle essentiel dans la lutte contre le changement climatique et notre programme “Pathway to Net Zero” nous aidera à atteindre cet objectif. Nous travaillons sans relâche avec notre équipe et nos partenaires stratégiques pour ouvrir la voie à une aviation plus durable. Nous sommes ravis d’avoir obtenu cette année la note “B” du CDP1, qui reconnaît notre engagement à réduire notre impact environnemental. Bien que nous ayons déjà parcouru un long chemin, nous continuerons à mener l’agenda de l’aviation durable dans l’aviation européenne, alors que nous nous engageons dans notre ambitieux chemin vers le zéro net d’ici 2050. »
Menteur a commenté :
22 mars 2022 - 10 h 09 min
Compagnie aérienne la plus verte d’Europe !!!!! Menteurs !!!!
Ryan pollue autant que des centrales à charbons à plein régime, avec de vols à répétitions sur des destinations jusque-là desservies autrement que par l’avion ou alors proportionnellement à la demande. Ryan viens piquer des subventions au contribuables sur des aéroports qui n’existaient pas en faisant miroiter des retombées économiques aux élus volontairement crédules… et crée des lignes quasiment inutiles pour la plus part des clients, qui faisaient autrement avant ryanair !!!
elle augmente la pollution par des transferts des passagers en bus depuis les petits aérodromes subventionnés par le contribuable des alentours vers les villes touristiques éloignées à plus de 100 kms …
Exemple : aéroport Beauvais est a 1h50 de paris en bus !!!!
Choisir d’autres compagnies qui se posent directement sur les aéroports principaux avec des liaisons courtes, ça c’est « moins polluant » !!!!
Greg765 a commenté :
22 mars 2022 - 14 h 08 min
La comparaison entre Ryanair et les centrales à Charbon est selon moi assez risible. Il faut comparer ce qui est comparable. Vous ne pouvez pas comparer une flotte de 450 avions à une centrale à charbon. Forcément vu l’échelle de la compagnie, la plus grosse d’Europe, elle pollue plus qu’une compagnie qui aurait que 5 avions.
Ce qu’il faut comparer ce sont les émissions par passager kilomètre.
Et sur ce plan là Ryanair est effectivement bien placée. Grâce à une flotte récente, de fort taux de remplissage et à un réel effort sur l’écopilotage. L’utilisation de certains aéroports plus petits peut aider en réduisant les temps de taxi (ce n’est pas vrai partout puisque Ryanair vole aussi depuis de gros aéroports tels que Madrid, Barcelone, Palma, Dublin, Amsterdam, …).
La question du report des passagers des autres modes de transport sur l’aérien n’en reste pas moins pertinente. Ceci dit il faut aussi se demander comment faisaient ces passagers avant que Ryanair ne soit présente. Si je prends l’exemple de l’aéroport de Limoges par exemple, si il fallait prendre la voiture pour descendre à Bordeaux ou monter à Nantes, alors c’est une bien meilleure chose que ces passagers puissent partir directement au plus près de chez eux. La question n’est donc pas si simple.