Le ministère allemand de l’Economie cherche à savoir si l’oligarque russe Alexei Mordachov, principal actionnaire du numéro un mondial du tourisme TUI, a contourné les sanctions infligées par l’Union européenne en transférant ses parts à une société offshore contrôlée par sa femme.
« Une procédure d’examen des investissements est en cours », a indiqué une porte-parole du ministère à propos de cette enquête. La vérification concerne le récent transfert de 29,9 % des actions de TUI, pour une valeur de 1,3 milliard d’euros, à la société Ondero Limited située dans les Îles Vierges Britanniques, dont l’actionnaire principal n’est d’autre que Marina Mordashova, l’épouse d’Alexei Mordachov.
Ce tour de passe-passe pourrait permettre au milliardaire russe, qui détenait avant cette transaction 34 % du capital de TUI, de continuer à en jouir par le truchement d’une société aux mains de son épouse, alors qu’il est lui-même visé par les sanctions des Occidentaux liées à la guerre en Ukraine.
Par ailleurs en Russie, l’aéroport international Cheremetievo (ou Sheremetyevo) de Moscou, qui est le plus important du pays et le hub de la compagnie nationale Aeroflot, a pris des mesures face à une forte diminution du trafic international liée aux sanctions occidentales.
Le gestionnaire de Moscou-Cheremetievo a indiqué « suspendre des projets d’investissement», «réduire certains coûts» et «réaffecter des ressources de production». Egalement, le terminal E, le terminal D et la piste 3 ont été temporairement mis hors de service, la fermeture des frontières entre la Russie et l’Europe lui privant des activités d’une douzaine de compagnies occidentales dont Air France, Brussels Airlines, Finnair, KLM ou LOT Polish Airlines entre autres, et aussi du trafic international d’Aeroflot qui y est basée.
Ricou a commenté :
21 mars 2022 - 11 h 31 min
Cela en long pour les tours de passe-passe pour les Oligarques et autres paradis fiscaux…
Exclusif ! a commenté :
21 mars 2022 - 17 h 14 min
Sans aucunement justifier la violence de l’attaque russe.
Ça en dit autant sur le gigantesque bal des faux-culs auquel on assiste. Les méchants Russes n’auraient rien fait sans l’aide soutenue des gentils Occidentaux.
Tout le monde y a trouvé son compte pendant trente ans.