La compagnie nationale kazakhe Air Astana et la low cost turque Pegasus Airlines suspendent temporairement leurs vols vers la Russie, faute d’assurance pour leurs avions en raison des sanctions prises contre Moscou après son intervention militaire en Ukraine.
Les deux compagnies aériennes ont pris cette décision, effectivement pas pour une raison politique, mais à cause d’incertitudes sur l’assurance des appareils à destination de la Russie. Air Astana, qui effectue de nombreux vols vers la Russie, l’un des principaux partenaires économiques du Kazakhstan, a indiqué chercher une solution afin de « rétablir les vols le plus vite possible ». Pour sa part, Pegasus Airlines entend arrêter ses vols vers Moscou du 13 au 27 mars. La compagnie précise que cette décision est prise en fonction des « risques opérationnels » engendrés par les sanctions massives prises par les pays occidentaux contre le secteur aérien russe.
En raison de ces sanctions, les assurances des compagnies aériennes qui opèrent vers la Russie ne sont actuellement plus valides. Pour continuer d’effectuer leurs vols, les compagnies aériennes doivent bénéficier de la caution d’un État.
La compagnie nationale turque Turkish Airlines, ainsi que d’autres compagnies de Serbie, du Qatar, des Emirats Arabes Unis, d’Israël… maintiennent encore leurs liaisons de et vers la Russie. El-Al, par exemple, continue à desservir la Russie grâce au soutien de l’État hébreu qui porte caution pour la compagnie nationale israélienne pour assurer les vols vers la Russie.
@Flighradar24
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