La compagnie aérienne Qantas dit avoir relancé les travaux sur son « Project Sunrise », qui verra des Airbus A350-1000 relier sans escale la côte est de l’Australie à New York ou l’Europe.
La compagnie nationale australienne avait suspendu pour cause de pandémie de Covid-19 le projet de vols ultra-long-courriers, mais avait en mai 2021 précisé qu’ils décolleront initialement de l’aéroport de Sydney-Kingsford Smith. Le 24 février 2022, le CEO de Qantas Alan Jones a de nouveau évoqué le projet sur lequel « les travaux ont repris », expliquant que la demande pour ces vols au long court sans escale « est plus forte qu’elle ne l’était avant la pandémie » de Covid-19 ; « donc notre objectif de fournir des services sans escale de Sydney et Melbourne à New York et Londres est toujours là », a-t-il déclaré durant la présentation des résultats annuels.
La commande des douze A350-1000 (choisis en décembre 2019) qui opèreront ces liaisons a elle aussi été reportée pour cause de crise sanitaire. Airbus a répertorié une version plus lourde de son A350-1000, dont la MTOW (masse maximale au décollage) a été portée de 316 à 319 tonnes. La version 316T affiche un rayon d’action de 8200 nm avec 366 passagers ; cette cellule constituera « le fondement de son offre à Qantas », avait précisé l’avionneur, se gardant d’annoncer une version -1000ULR similaire à celle des A350-900 utilisés par Singapore Airlines pour relier en direct Singapour à New York.
Les nouveaux avions pourraient également être utilisés entre Perth et Londres, augmentant la capacité du vol direct opéré en Boeing 787-9 Dreamliner, mais également vers Los Angeles.
« C’est une opportunité unique pour Qantas parce que l’Australie est si loin de tout », expliquait le dirigeant de la compagnie de l’alliance Oneworld. « Nous avons trois grandes villes sur la côte est à Brisbane, Sydney et Melbourne. Et avoir des vols à destination de Londres, Francfort, Paris, New York, Chicago, Rio de Janeiro et Le Cap, à partir de ces villes, crée une sous-flotte importante et des économies d’échelle qui, à notre avis, fonctionneront très bien ». Rappelons que Qantas a conclu des 2020 un accord avec le syndicat de pilotes AIPA pour opérer les vols du Project Sunrise.
PONEER 300 a commenté :
24 février 2022 - 11 h 10 min
C’est vrai que l’Australie c’est loin de tout et tant mieux d’ailleurs Il parait qu ils ont eu 1 cas de Covid récemment et je pense que ce pays devient trop dangereux Je conseille aux européens de rester chez eux et déconseille aux Australiens de se déplacer en Europe Quel interet donc pour ces vols sans escale donc pour ces avions
GVA1112 a commenté :
24 février 2022 - 13 h 49 min
Il me semblait qu’ils étaient déjà arrivés au terme de leur études en 2019 ( choix officiel de 12 avions signée avec Airbus en 2019), .. et voilà qu’ils recommencent leurs études !! Qu’est ce qui a bien pu changer ??
Hmm, cela ressemble à une histoire de sous marins .. mais peut être que je me trompe ;-).
@ GVA1112 a commenté :
24 février 2022 - 16 h 15 min
Etudes : ne porte pas forcément sur le choix d’un avion mais sur les études annexes : comprendre les effets d’un aussi long vol sur l’organisme, organiser les temps de travail et pause du personnel. Avait été observés, entre autres : les ondes cérébrales du pilote, les niveaux de mélatonine, la vigilance du personnel et le besoin exercice pour les passagers.
Des essais ont été fait sur l’éclairage, l’heure et l’ordre des repas et que la cabine de l’appareil devra être pensée différemment.
Un premier vol de 787-9 avait eu lieu avec un nombre de passagers limités. (49 en TOUT). Deux autres devaient avoir lieu. VOIR :
https://www.air-journal.fr/2019-10-20-qantas-record-de-19h16-pour-le-new-york-sydney-5215723.html
@ PONEER 300 a commenté :
24 février 2022 - 14 h 16 min
On ne voit pas trop votre lien COVID et le projet SUNRISE ? ? ?
(L’ Australie a de très nombreux cas de COVID ; il y a eu près de 3 millions cas de contamination recensés et 5 068 décès).
Le projet SUNRISE ne se limite à votre nombril européen mais a aussi pour objectif de desservir d’autres pays comme les USA, l’Afrique du sud, le Brésil et etc…
Pascal a commenté :
24 février 2022 - 20 h 06 min
Perso, j’aime une escale histoire de se dégourdir les jambes. J’ai déjà fait paris Sydney 7 fois entre 2006 et 2012, via lax et Hong Kong, puis via Dubai, et j’avoue faire une escale après 13 ou 15h de vol fait du bien surtout en économie.
Jean ppt a commenté :
25 février 2022 - 5 h 17 min
Avec un tel avion peut-on imaginer un AR direct PPT-CDG. Qu’on n’ait plus à supporter le transit de LAX ?