Finnair, spécialiste des liaisons entre l’Europe et l’Asie via son hub d’Helsinki, s’attend à une amélioration au second semestre 2022 sur son réseau international, avec la réouverture des pays asiatiques.
La compagnie aérienne finlandaise anticipe toujours un retour de son trafic à son niveau pré-pandémique en 2023, indique-t-elle dans son rapport annuel publié jeudi. Selon ses prévisions, “l’environnement opérationnel au second semestre 2022 sera plus proche de la période pré-pandémique, en dehors de la Chine et Hong Kong” toujours soumises à des mesures d’entrée draconiennes. À l’été 2022, elle prévoit de desservir près de 100 destinations en Europe, en Asie et aux États-Unis, y compris de nouvelles liaisons long-courriers vers Busan en Corée du Sud, Tokyo-Haneda au Japon ainsi que Dallas et Seattle aux États-Unis.
En 2021, Finnair a vu son trafic passagers encore reculer de 20%, après un exercice 2020 déjà plombé par la pandémie de Covid-19. Mais la compagnie aérienne a réussi à maintenir son chiffre d’affaires légèrement dans le vert (+1%), à 838,4 millions d’euros, grâce à la progression du fret aérien. Quoi qu’un peu moins lourde qu’en 2020, la perte nette du groupe en 2021 a encore dépassé la moitié de ses revenus, à 464,3 millions d’euros.
Comme tant d’autres compagnies aériennes face à la crise sanitaire, Finnair, qui est détenue en majorité par l’Etat finlandais, a été contrainte à d’importantes mesures d’économies, à un plan de recapitalisation et des emprunts d’urgence. Fin 2021, Finnair ne comptait plus que 5365 employés, soit environ 850 de moins que fin 2020 et 1400 de moins qu’avant le Covid-19. Et en raison de la vague du variant Omicron, elle a réduire de 20% son programme de vols pour le mois de février.
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