Le trafic de passagers dans les aéroports gérés par VINCI Airports a augmenté de 12% l’année dernière par rapport à 2020 mais il est encore en recul de 66% par rapport au niveau de 2019, a indiqué la maison mère, le groupe de BTP Vinci, dans son bilan annuel.
VINCI Airports exploite 53 aéroports dans 12 pays en Europe, en Asie et sur le continent américain. Il détient notamment la gestion de l’aéroport Londres-Gatwick et celle des aéroports français Lyon-Saint Exupéry et Nantes-Atlantique. Comme tous les acteurs du transport aérien, le gestionnaire aéroportuaire est impacté par la crise sanitaire et les restrictions de voyage qui en découlent : son chiffre d’affaires s’est effondré de 55 % entre 2021 et 2019, à 1,2 milliard d’euros, et le résultat d’exploitation est amputé d’un milliard d’euros, pour s’établir à 385 millions.
“VINCI Airports, fortement impacté sur une grande partie de l’année par les limitations aux voyages en vigueur dans de nombreux pays, a observé une amélioration continue de ses trafics depuis l’été, même si la situation demeure très contrastée selon les zones“, a commenté le PDG du groupe de BTP, Xavier Huillard. Et d’ajouter : “Aux États-Unis, le trafic est revenu à la normale, en Europe, on le sent prêt à repartir pour peu que les pays harmonisent les conditions de circulation, mais l’Asie reste encore fortement affectée“.
Le groupe a déclaré s’attendre à ce que le redressement du trafic aérien se poursuive cette année, avec un trafic qui pourrait s’établir à environ 60% de son niveau de 2019. le gestionnaire aéroportuaire retrouverait ainsi en 2022 un résultat net proche de l’équilibre après une perte de 485 millions d’euros en 2021. En 2020, il avait déjà accusé une perte de 523 millions d’euros après un bénéfice de 577 millions en 2019.
findugame a commenté :
6 février 2022 - 18 h 34 min
Vous devriez de toute urgence faire l’inventaire de vos aéroports en zone otan. En effet, un conflit nucléaire est tout à fait possible très très prochainement et beaucoup beaucoup de vos plateformes aéroportuaires risques de prendre de bonnes grosses bouffées d’hydrogène en fusion via la désintégration du noyau atomique. Aucun souci, ce passage à l’hydrogène ne prendra qu’entre 4 min et 4 h. ce qui extrêmement positif comparé au secteur aérien qui ne devait fonctionner à l’hydrogène “vert” qu’en 2036 et pas avant.
Pioneer 300 a commenté :
6 février 2022 - 20 h 22 min
Soyez certaines que ces prédateurs de l aérien vont trouver la solution pour se refaire une santé sur le dos des voyageurs …Comment ? En augmentant les taxes aéroportuaires bien évidemment Ils sont parfaitement rodés à ce scénario qu ils appliquent déjà aux autoroutes