Les prévisions étant positives à l’échelle de la Suisse, Swiss International Air Lines (SWISS) compte étoffer progressivement ses dessertes cet été. Dans le cadre de « Reach », son programme de restructuration, la compagnie aérienne a adapté sa flotte et ses effectifs aux nouvelles conditions du marché.
Se préparant à la période post-pandémique, SWISS a décidé de mettre un terme début mars au chômage partiel pour l’ensemble du personnel au sol et en cabine. Elle souhaite offrir de nouvelles perspectives à ses employés : pour son personnel navigant commercial (PNC), par exemple, diverses options de carrière et de reconversion seront prévues dans l’année en sus de la formation de maître de cabine. En ce qui concerne les pilotes, SWISS est en pourparlers avec les partenaires sociaux.
De nouvelles possibilités d’évolution seront également créées pour les autres groupes de collaborateurs. « Le dispositif de chômage partiel nous a largement et efficacement aidés à traverser cette crise sans précédent. Nous en sommes extrêmement reconnaissants et très heureux de pouvoir enfin offrir de nouvelles perspectives attrayantes à nos collaborateurs, au sol comme en vol », affirme Christina Trelle, DRH chez SWISS.
Embauche et réembauche de PNC
En fait, SWISS a enregistré plus de départs que prévu parmi son personnel de cabine en raison de retraites anticipées volontaires, de l’obligation de se faire vacciner introduite l’automne dernier et d’un taux de fluctuation qui, contrairement aux estimations, n’a pas baissé. Pour faire face à la demande attendue, elle prévoit de recruter et de former quelques centaines de PNC dans le courant de l’année. C’est ainsi qu’à partir du mois d’avril, plus de la moitié des navigants anciennement basés à Zurich et à Genève qui avaient dû quitter la compagnie pour cause de restructuration pourront être réintégrés.
Les offres d’emploi ont déjà été publiée en interne et en externe. Les premiers cours de formation initiale pourront débuter en mai 2022. Le nombre de places d’apprentissage sera augmenté. Dès cet été, SWISS permettra ainsi à 70 apprentis d’entrer en service actif. À partir d’août 2022, 20 polymécanicien/nes, 4 automaticien/nes et 5 apprenti/es commerciaux/ales commenceront leur formation chez SWISS.
Pioneer 300 a commenté :
6 février 2022 - 20 h 13 min
Vive les métiers de navigants post pandémie Les compagnies ont enfin touché au Saint Graal Pouvoir embaucher et virer à leur bon vouloir Demander aux personnels soit de changer de métier soit d être virés Pour les pilotes il faudra payer sa formation pour avoir quelque espoir d intégrer une compagnie ,et par chance si c est le cas ce sera en remboursant les qualifications prises sur les salaires ,revus à la baise évidemment Pour les PNC la notion de travailleur jetable va se généraliser
Les patrons de compagnies se frottent les mains avec la bénédiction des lois européennes Tous les pays d Europe vont saisir l,opportunité de généraliser le travail précaire
Nom a commenté :
7 février 2022 - 7 h 57 min
Cette vision tout en noir n’est que votre opinion ou expérience. Il y a des secteurs (cargo/business aviation) en pleine effervescence. Il y a des pays en déficit de pilotes malgré la pandémie.
De toute manière, l’aérien est et a toujours été cyclique, tout le monde le sait bien en se lançant. Comme tout, c’est une question d’offre et de demande.
Les perspectives à moyen terme sont excellentes pour ceux qui voudront bouger dans les proches années à venir.
PIONEER 300 a commenté :
7 février 2022 - 11 h 45 min
Bouger est une chose si l’on accepte d’être du navigant jetable Cette pandémie a ouvert la boite de pandore pour les compagnies qui pourront a loisir embaucher débaucher sans autre forme de protection sociale C est cela l’aérien de demain
Nom a commenté :
7 février 2022 - 14 h 04 min
Tous les corps de métier se flexibilisent.
Et on peut très bien en tirer partie, ce n’est pas une fatalité. Il y a des contrats lucratifs à travers le monde pour des navigants expérimentés, des salaires élevés qui compensent largement l’absence de retraite ou autres avantages. Chacun voit midi à sa porte.
Si on veut une carrière sans mauvaise surprise, il vaut mieux viser l’administration publique. Personnellement je n’ai pas envie d’attendre la fin de ma carrière pour bien gagner ma vie, même
Si ça implique de prendre plus de risques.
“Navigant jetable”….pourquoi une boite qui a des besoins “jetterait” un bon navigant?
Si une boite privée tourne bien, elle garde et motive ses bons éléments. C’est le nombre de pilotes sur le marché vs la demande qui fixe les conditions