Un Airbus A321neo de la compagnie aérienne British Airways a été contraint de redécoller en urgence pour cause de rafale de vent trop forte lors de son atterrissage à Londres. Tout c’est bien terminé pour les passagers.
La tempête Corrie soufflait fort sur l’aéroport de Londres-Heathrow le 31 janvier 2022, et l’A321neo de la compagnie nationale britannique (G-NEOP) opérant le vol BA1307 en provenance d’Aberdeen l’a senti passé. Selon les vidéos mises en ligne par Big Jet TV, l’appareil a d’abord touché le sol normalement, mais une rafale soudaine l’a soudainement fait pencher sur la gauche. Les pilote sont remis les gaz, effectué un go-around et se sont posé sans autre problème 15 minutes plus tard. Personne n’a été blessé dans l’incident.
British Airways a félicité son équipage, un porte-parole déclarant dans un communiqué : « nos pilotes sont hautement qualifiés pour gérer une gamme de scénarios, y compris des conditions météorologiques extrêmes, et notre équipage a fait atterrir l’avion en toute sécurité. Nos clients et notre équipage ont tous débarqué comme d’habitude ».
La compagnie aérienne n’a en revanche pas confirmé ce qui avait été initialement présenté comme un « tail strike ». Aucun dommage sérieux n’a en tout cas été enregistré, l’A321neo repartant en milieu d’après-midi pour une nouvelle rotation vers Genève.
A321 TOGA and Tail Strike!
— BIG JET TV (@BigJetTVLIVE) January 31, 2022
A full-on Touch and go, with a tail strike! Watch for the paint dust after contact and watch the empennage shaking as it drags. The pilot deserves a medal! BA training could use this in a scenario – happy to send the footage chaps 😉#aviation #AvGeek pic.twitter.com/ibXjmVJGiT
La seule chose qui importe a commenté :
2 février 2022 - 10 h 41 min
L’avion a pu redécoller, faire son go-around et atterrir, avec uniquement de la casse matérielle.
Le reste sera un retour d’expérience, obligatoire dans ce genre de cas de figure et signalé aux autorités.
Ah les rosbifs…. a commenté :
2 février 2022 - 10 h 44 min
Grosse rafale…. Faut pas exagérer .. Remise de gaz à 11h57 z:
EGLL 311150Z AUTO 32017G27KT 300V020 9999 NCD 08/M03 Q1025 NOSIG
Le lendemain à Marseille …: LFML 011000Z AUTO 32040G56KT 9999 2800 FEW025 08/M02 Q1019 NOSIG . La , oui , ça c’est du vent … et pas un seul vol régulier n’a remis les gaz pour autant . Tous les Paris Marseille sont arrivés à l’heure ce jour là…
Après les A350-1000 et les deux tailstrikes on a maintenant les 321 …. On dirait qu’ils on un problème avec les touchers-de-queues chez BA…. Ça doit faire partie de l’humour anglais
B744 a commenté :
2 février 2022 - 11 h 21 min
À MRS, c’est dans l’axe…pas de problème.
Vent de travers, pas pareil…Comme à Paris quand il y a tempête de Sud, sachant qu’il n’y a qu’une Nord/Sud en région parisienne, et qu’elle est quasiment toujours fermée (02/20 à ORY).
Norlau a commenté :
2 février 2022 - 19 h 38 min
Pas de problème à MRS tant qu’on se ramasse pas du cisaillement due à la Nerthe…
Peter a commenté :
2 février 2022 - 11 h 21 min
C’est bien beau de mettre des METAR, Mais les rafales temporaire ne sont pas toujours indiqué sur les METAR.
Fcb1962 a commenté :
3 février 2022 - 6 h 13 min
Ou simplement des équipages qui n’ont pas volé depuis longtemps. C’est un problème dans toutes les compagnies commerciales qui ont mis à pied leurs pilotes pendant presque 2 ans pour certaines.
bigmat a commenté :
2 février 2022 - 11 h 25 min
Pfff, pas de quoi fouetter un chat. Les pilotes sont entraînés à ce genre de situation. La décision de remettre du gaz relève du seul CBO, il n’a même pas à demander l’autorisation de la tour.
@bigmat….@ah lesRosbifs… a commenté :
2 février 2022 - 11 h 55 min
Si une rafale arrive à mettre un appareil dans cette situation scabreuse a l’un des moments les plus délicats d’un atterrissage, alors peut importe sa force réelle mesurée…
Certes’ les PNT sont entraînés, et c’est heureux…il n’en reste pas moins qu’une situation telle qu’on l’a voit n’est pas dans l’ordre du commun de tous les jours pour tous les pilotes.
Alors réjouissez vous un peu que ces situations quand même a minima hors du commun se terminent bien.
Enthousiasmez vous un peu plutôt que de jouer aux éteignoirs de la passion.
Votre attitude contribue bien plus que n’importe quelle déclaration hors sol d’un(e) maire Vert d’une grande ville de France qui voulait « enlever l’aviation de l’imaginaire des enfants »: vous lui apportez de l’eau à son moulin.
Mosquito a commenté :
2 février 2022 - 17 h 14 min
+10000….. commentaire intelligent et realiste, les deux zozos feraient bien de faire preuve de modestie et d’imaginer ce que eux auraient fait dans cette situation particuliere…
Mosquito c’est pas un avion de rosbifs? a commenté :
2 février 2022 - 18 h 03 min
Je sais bien que le second degré a du mal à passer par écrit , surtout auprès des non comprenants , mais tout de même, si on peu plus se moquer des rosbifs … sachez qu’il ne se gênent pas, eux , à notre égard …
Sinon ben je crois bien que j’aurai déjà pas ramené le manche au neutre en touchant du TP droit zozo….Regarde bien la video et surtout l’aileron et les spoilers..
Pas de PLD sans reverses crantées donc pas de spoilers zozo ….donc du coup l’aile droite remonte . Faut pas chercher le kiss dans des conditions pareilles , tout le monde le sait mosquito….
Plus facile à dire qu’à faire mais le vent de travers n’était pas astronomique non plus.
Les nouveaux winglets sur les CEOs et NEOs rendent les choses plus compliquées que sur les anciens modèles .
Pour l’autre zozo: ce vent n’a rien d’ »hors du commun « et si la force du vent importe peu à l’atterrissage, alors là, j’avoue qu’il n’y a plus rien a ajouter …
Bon vent…
De la part de l’autre zozo a commenté :
3 février 2022 - 8 h 44 min
L’autre zozo n’a jamais dit que le vent était hors du commun, ni que connaître le vent à l’atterrissage n’a pas d’importance.
L’autre zozo a seulement dit que, une fois mis- a cause d’une rafale de vent au plus mauvais moment- dans cette situation hors du commun (: c’est donc la situation qui est hors du commun, et non le vent) alors oui, discutailler depuis son fauteuil pour déterminer comment était le vent n’a alors plus aucune importance….et même pour le CDG du vol à l’instant T, cela n’avait plus d’importance : il lui fallait en un instant bref sortir l’avion ( et tous ses occupants) de cette situation hors du commun..
Mais bon: quand on veut pas comprendre des choses simples, on les lit de travers…
Et quand on veut pas comprendre que l’on est d’abord un rabat-joie, un éteignoir de la passion, on ergote, on ergote, on ergote: et ça, vous savez très très bien le faire, et de longue date.
@autre zozo a commenté :
4 février 2022 - 2 h 23 min
« Et quand on veut pas comprendre que l’on est d’abord un rabat-joie, un éteignoir de la passion, on ergote, on ergote, on ergote: et ça, vous savez très très bien le faire, et de longue date.»
Amusant …. Dire que la situation météorologique n’avait rien d’extraordinaire semble éveiller chez vous une réaction disproportionnée.
C’est le problème avec les non sachants non comprenants…
meu-do a commenté :
2 février 2022 - 17 h 57 min
@ BIGMAT …..Sauf en entrainement, on ne demande pas au controle l’autorisation de faire une remise de gaz . C’est l’équipage qui décide en fonction de l’urgence. Le service de controle ne peut si opposer … A+
@meu-do a commenté :
2 février 2022 - 18 h 05 min
Ben si …
Au dessus de 1000´ : clairance nécessaire .
En dessous , heureusement non…
meu-do dit .... a commenté :
3 février 2022 - 7 h 59 min
Ah bon, l’avion était au dessus de 1000 ft ? Des tout petits, alors ….
Donc, ce que j’ai écrit est parfaitement correcte : avion en dessous de 1000ft, puisqu’à l’arrondi,n’a pas besoin d’autorisation CAR il est en situation d’urgence.
Je croyais que les commentaires étaient liés à la situation du B.A Pas besoin d’etaler du superflux …
@meudo a commenté :
4 février 2022 - 2 h 16 min
Faux , sous 1000´ aucune autorisation n’est nécessaire situation d’urgence ou pas.
Il suffit de la décision d’un seul membre d’équipage.
Shôgun a commenté :
3 février 2022 - 10 h 29 min
Pas de quoi fouetter un chat, en effet, car aucun félin n’est responsable de cela. En revanche, des cisaillements de vent violents au mauvais moment en phase d’atterrissage ont déjà entraîné des catastrophes mortelles. Cela n’a rien d’anodin.
La question est: à partir de quel niveau de risque météorologique est-il pertinent pour la sécurité de dérouter un vol ? Avoir des pilotes correctement formés pour réagir à des situations inattendues, c’est bien (c’est m^me strictement nécessaire). Savoir prendre la décision de dérouter un vol pour assurer la sécurité en dépit des inconvénients commerciaux et financiers, c’est mieux.
Je ne dis pas que c’était nécessaire ici, je n’ai pas suffisamment d’éléments factuels ni les compétences techniques pour en juger. Mais d’une façon générale, des crashes auraient pu être évités si les considérations économiques n’avaient pas primé sur les considérations de sécurité.
abeg66 a commenté :
2 février 2022 - 17 h 30 min
en tant que passager, je crois bien je me serais fait dessus…
Mister_G a commenté :
2 février 2022 - 21 h 24 min
Vous imaginez si c’etait un MAXMALHEUR ? On aurait eu 300 victimes !
daisy a commenté :
3 février 2022 - 7 h 30 min
les experts sont de sortie
ils ont tous raison
ils ont de l’humour
mais bon dommage c’était pas dramatique
ça les laisse sur leur faim
FL350 a commenté :
3 février 2022 - 10 h 27 min
Beaucoup de commentaires pour rien : cela arrive des centaines de fois chaque jour, les pilotes étant parfaitement rodés à ce type de situation.
Filoustyle a commenté :
21 février 2022 - 9 h 39 min
Regardez la vidéo que j’ai filmé vendredi 18 a Amsterdam Shipol pendant la tempête dans un 737-700 en provenance de Hamburg.
https://youtu.be/fsSqqkOLfoE
where is the beef? a commenté :
21 février 2022 - 10 h 09 min
Peut-être était-ce turbulent et impressionnant pour vous à bord de l’avion…mais quand on regarder ça à froid…ben on voit rien en fait!