Quelque 2,3 milliards de passagers ont été transportés par les airs en 2021, contre 4,5 milliards en 2019, la dernière année pleine avant la pandémie de Covid-19, selon des chiffres préliminaires de l‘Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).
En clair, c’est deux fois moins de passagers en 2021 qu’en 2019 ! Toutefois, cette chute de 49% représente une légère amélioration après celle de 60% constatée en 2020, souligne l’agence des Nations-Unies en charge de l’aviation civile qui est basée à Montréal (Canada).
Les compagnies aériennes sont restées durablement affectées par cette crise historique, avec des pertes de chiffre d’affaires estimées à 324 milliards de dollars en 2021, contre environ 372 milliards en 2020. Toujours par rapport à 2019, elles ont réduit leur offre en sièges de quelque 40 % en 2021 après 50 % en 2020. Ce chiffre devrait se situer entre 20 et 23 % en 2022.
Pour cette année, l’OACI envisage des scénarios oscillant entre -26 % et -31 % de passagers par rapport à 2019 et des pertes de chiffre d’affaires entre 186 et 217 milliards de dollars, comparées au niveau de la dernière année pleine avant la crise sanitaire. Comme l’Association du transport aérien international (IATA, qui rassemble les compagnies aériennes) l’a déjà noté dans ses bilans, l’OACI confirme un contraste entre les marchés domestiques et internationaux, ces derniers pâtissant des fermetures de frontières et autres restrictions sanitaires (quarantaine, vaccination, etc.).
Selon l’OACI, en 2022, le trafic international de passagers restera amputé de 43 à 48 % par rapport à 2019, tandis que la fréquentation des lignes domestiques atteindra un niveau situé entre -14 et -19 % de celui d’avant-Covid.
nn a commenté :
7 août 2023 - 13 h 43 min
C’est quoi “un” passager ? Un passager qui prend un vol Paris-Tokyo, avec une seule escale à Helsinki, est “un” passager ou est-ce que ce sont “deux” passagers ? Ou est-ce que c’est “un” passager
quand il s’agit d’une simple escale mais “deux” passagers quand on doit changer d’avion ?
Cette question est assez intéressante quand on nous raconte qu’il faut limiter le nombre de voyages par avion à 4 sur tout une vie pour être “écologiquement responsable”.