L’aéroport de Nice a développé une solution technologique permettant d’éviter de toucher les bornes d’enregistrement en libre-service, une innovation qui enrichit le parcours « sans contact » tout en limitant la propagation des éventuels virus.
Dans le cadre de sa politique de gestion de la crise sanitaire, l’aéroport de Nice-Côte d’Azur teste depuis décembre et pendant deux mois un nouveau système d’enregistrement sans contact, initialement réservé aux passagers des compagnies aériennes Air France et Air Corsica. « Issu de la collaboration entre les services techniques et informatiques de l’aéroport et ceux de son partenaire EASIER » selon un communiqué, cette solution innovante permettra aux passagers de gérer depuis leur smartphone les bornes d’enregistrement en libre-service.
Concrètement, il suffit de scanner un QR code affiché sur l’écran pour commander la borne à distance : choix de la compagnie sur laquelle on voyage et du vol sur lequel on embarque, modalités d’enregistrement des passagers et de leurs bagages, impression de cartes et des étiquettes. Le tout « sans perte de temps par rapport à un usage digital classique », promet l’aéroport.
Un dispositif spécifique de sécurité a été intégré au service pour « éviter tout problème ». En effet, la borne reconnaît le smartphone via une connexion wifi activée par QR code. La borne est alors en quelque sorte « bloquée » sur cet utilisateur unique. Si le passager n’interagit pas pendant 20 secondes ou s’il s’éloigne trop sans avoir abouti son opération, la borne l’annule et redevient disponible ; « ainsi, il n’est pas possible à un second passager de prendre un processus en cours ». Présenté à l’ensemble des compagnies aériennes déjà disponibles sur ces bornes, ce dispositif sans contact « a été bien accueilli ».
« Améliorer la filtration de l’air au sein de nos terminaux, mettre en place toutes les conditions pour que soient respectés les gestes barrières et maintenir nos opérations continues de désinfection des surfaces trouvent avec cette solution un moyen supplémentaire pour limiter le risque de propagation des virus. Nous sommes convaincus que la sécurité sanitaire restera à l’avenir un enjeu majeur du transport aérien et entendons mettre en œuvre tout ce qui pourra agir sur la confiance des voyageurs, du personnel au sol ou navigant et de tous ceux qui travaillent sur notre plateforme », estime Franck Goldnadel, président du directoire des Aéroports de la Côte d’Azur.
Très engagé depuis le mois de mars 2020 dans la lutte contre la propagation de la Covid-19, pionnier dans diverses pratiques, depuis reconnues sinon exigées par les autorités de Santé, et engagé auprès de la profession dans la Charte EASA, l’aéroport Nice Côte d’Azur a également obtenu en janvier l’ACI Health Accreditation (Accréditation Santé) qui valide sa démarche et les mesures mises en œuvre sur la plateforme.
L’aéroport Nice Côte d’Azur a enregistré l’année dernière un trafic passagers de 4,58 millions, contre 14,5 millions en 2019 (avant la pandémie), année où la plateforme proposait 120 destinations directes opérées par 57 compagnies régulières desservant 44 pays. En dehors de Paris, il est aussi le seul aéroport français à proposer en temps normal 6 destinations long-courrier en vols réguliers (Bahreïn, Dubaï, Doha, New York, Montréal et Pékin) et à accueillir l’Airbus 380 en vol quotidien.
Shôgun a commenté :
3 janvier 2022 - 11 h 11 min
Un parcours très enrichi, en effet ! Après ça, on se sent tellement plus riche !
Sérieusement, ce jargon de communicant est ridicule.
Cette innovation relève du gadget. Le coronavirus se transmet essentiellement par voie aérienne, par micro-gouttelettes en suspension. Sinon, il suffit de se laver les mains immédiatement après le contact avec une surface potentiellement contaminée, de préférence en utilisant de l’eau tiède et du savon, à défaut en se les enduisant de gel hydroalcoolique.
M’enfin, si ça peut rassurer certains d’utiliser leur smartphone en guise de télécommande, pourquoi pas ?