Après cinq années de travaux pour un coût de 235 millions de dollars, le nouvel aéroport international Palmerola (XPL) desservant la capitale hondurienne Tegucigalpa a accueilli récemment les premiers vols réguliers et les premiers passagers.
Le 11 décembre dernier, Spirit Airlines a été la première compagnie à utiliser les nouvelles infrastructures de Tegucigalpa-Palmerola avec des vols quotidiens au départ de Houston et quatre vols hebdomadaires au départ de Miami. À l’heure actuelle, un total de cinq compagnies aériennes opèrent des vols internationaux de/vers le nouvel aéroport de la capitale du Honduras.
United Airlines propose un service quotidien entre Houston et Tegucigalpa, American Airlines relie Miami douze fois par semaine à Tegucigalpa et Dallas trois fois par semaine à la capitale hondurienne. Copa Airlines opère des vols quotidiens au départ de Panama City, et Avianca des vols quotidiens au départ de San Salvador et quatre vols hebdomadaires au départ de Guatemala City. En janvier 2022, Spirit Airlines prévoit d’ajouter d’autres vols au départ de Ford Lauderdale et AeroMexico a l’intention d’introduire des vols au départ de Mexico City.
Doté d’une piste de 2 440 m et d’un terminal équipé de sept passerelles, l’aéroport Palmerola a une capacité de 1,5 million de passagers par an. Le nouvel aéroport est réservé au trafic international, l’ancien aéroport Toncontín conservant le trafic domestique hondurien. La gestion de Tegucigalpa-Palmerola est confiée à Munich Airport International (MIA), filiale de l’opérateur de l’aéroport allemand de Muchich.
Greg6 a commenté :
26 décembre 2021 - 18 h 03 min
Enfin : L’ancien aéroport de Tegucigalpa était considéré comme très dangereux, notamment pour les jets, à cause de son approche difficile liée à la topographie des lieux.
Il garde les liaisons domestiques, mais limitées à des appareils de 33 places.
Mais bon, je ne pense pas que les atr séries 600 auraient beaucoup plus de difficultés qu’un saab340…
Toujours est-il que c’est une bonne chose pour la sécurité donc, mais aussi pour le développement local. L’ancien aéroport était aussi trop limité, car en pleine ville.
Seul souci, parce que rien n’est parfait en ce monde, le nouvel aéroport est à environ 70km de la capitale. C’est une ancienne base aérienne transformée.
Pas de liaisons ferroviaires, j’espère que les conditions de circulation sont bonnes.