La compagnie aérienne Air France a accueilli à Paris deux Airbus A320-300 supplémentaires, portant sa flotte à six exemplaires sur les 60 attendus.
Les deux A220-300 de la compagnie nationale française, F-HZUD baptisé « Lesparres-Médoc » et F-HZUF « Saint-Tropez », se sont posés le 20 décembre 2021 à l’aéroport de Paris-CDG, après environ huit heures de vol en provenance de Montréal-Mirabel où il a été conçu et assemblé. Ils sont comme leurs prédécesseurs configurés pour accueillir 148 passagers.
Air France attend soixante A220 d’ici fin 2025, les ex-Bombardier CS300 devant remplacer progressivement ses Airbus A318, A319 et certains A320. Un de ses A318 a justement quitté sa flotte lundi (F-GUGC, MSN2071 livré en novembre 2003), arrivant le lendemain à Blytheville en Arkansas. Le renouvellement de la flotte est « le premier levier de décarbonation disponible à court terme » ; Air France investit chaque année 1 milliard d’euros pour intégrer des appareils de dernière génération, Airbus A350-900 sur long-courrier et donc A220-300 sur court et moyen-courrier, avec à la clé une réduction des émissions de CO2 comprise entre 20 et 25%.
« Nouveau fleuron de la flotte moyen-courrier » de la compagnie de l’alliance SkyTeam, l’Airbus A220-300 est selon elle « l’avion monocouloir le plus innovant et le plus performant de sa catégorie. Il incarne les engagements d’Air France à améliorer sa performance économique et environnementale, avec un coût au siège réduit de 10% par rapport aux avions qu’il remplace et des performances énergétiques inégalées : une consommation de carburant et des émissions de CO2 réduites de 20%, et une empreinte sonore inférieure de 34%. Ces caractéristiques joueront un rôle déterminant dans la réduction de l’empreinte environnementale d’Air France et l’atteinte de ses objectifs en matière de développement durable. D’ici 2030, la compagnie aura réduit de 50% l’ensemble de ses émissions de CO2 au passager/km par rapport à 2005, soit 15% en valeur absolue. Air France s‘engage par ailleurs à travailler avec l’ensemble de ses parties prenantes et pouvoirs publics pour atteindre l’objectif climatique de zéro émission nette de CO2 en 2050 ».
Juste à temps pour Noël ! Bienvenue à #LesparreMédoc et à #SaintTropez, nos 5e et 6e #Airbus #A220. Les deux avions ont traversé l'Atlantique côte à côte hier pour rejoindre la flotte d'#AirFrance à ParisCDG.#AirFranceA220 pic.twitter.com/MXFBY61AQ0
— Air France Newsroom (@AFnewsroom) December 21, 2021
CdeO a commenté :
22 décembre 2021 - 9 h 56 min
Fleuron, peut-être mais quelques petits problèmes. Le vol Paris Madrid du 11 décembre a du atterrir à Bordeaux à cause d’une odeur suspecte. Le commandant a décidé de ne pas repartir. Jusque là rien à dire. Mais comment expliquer les 7 heures d’attente des passagers (dont bébés, personnes âgées, handicapés etc.) enfermés dans une salle sans toilettes, sans eau, ni nourriture? Le personnel au sol donnait vraiment l’impression que c’était la première fois qu’un tel problème se présentait. Et tout ça, avec devant nous un Airbus de réserve garé. Mais pas d’équipage!
Comme quoi... a commenté :
22 décembre 2021 - 11 h 16 min
… l’aviation n’est pas encore un long fleuve tranquille…
Certains ont tendance à l’oublier.
Nico a commenté :
22 décembre 2021 - 12 h 15 min
Il peut y avoir un avion de réserve et pas d’équipage. Rien d’extraordinaire. Un problème sur un appareil et c’est le même équipage qui prend le nouvel appareil.Il ne peut pas y avoir partout dans les escales des gens qui vous attendent en cas de problème 24/24.
Greg765 a commenté :
22 décembre 2021 - 16 h 16 min
Après il faut reconnaître que 7 heures c’est long.
30 minutes (temps de prendre une décision) + 1h (temps d’avoir un équipage de réserve prêt à partir de Paris) + 1 heure (temps d’aller à Bordeaux) ça veut dire qu’en 2h30 ils auraient pu avoir un avion et un équipage prêts à prendre la suite. Si ça a vraiment mis 7 heures c’est que y’a quand même eu un énorme flottement !
Airbid a commenté :
23 décembre 2021 - 0 h 14 min
1h pour aller à Bod……avec 5 vols par jour depuis CDG, faut tomber au bon moment ou prendre le TGV! C’est plutôt le choix de Bod qui n’était pas bon pour se dérouter . Il y a un aeroport beaucoup mieux desservi par AF dans le sud !
Quant au choix d’acheter cet appareil en masse ca n’est pas très ambitieux .
Greg765 a commenté :
25 décembre 2021 - 21 h 09 min
Quand on a un avion en panne on fait un vol de convoyage à vide. Je n’ai pas parlé de prendre un vol commercial ou un TGV mais de mettre un équipage de Paris dans un avion spare à Paris pour partir à Bordeaux.
Diana a commenté :
22 décembre 2021 - 12 h 29 min
Pleins de problème sur l’A220 et au niveau maintenance chez AFI ils commencent à pester sur cet avion à moitié fini.
rv2lyon a commenté :
22 décembre 2021 - 14 h 14 min
Pourtant les autres clients semblent eux très satisfaits de l’avion passé la découverte de celui-ci.
Bencello a commenté :
22 décembre 2021 - 14 h 44 min
Pourtant Airbus annonce sur 2020 un taux de disponibilité de 99.1%, après avoir “sensiblement progressé”.
On peut imaginer le travail à engager pour “dérisquer” l’appareil.
Probablement un des aspects qui a bloqué les commandes dans les premières années de l’existence du programme.